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Judo (F) : Amandine Buchard, sans or mais avec une belle médaille de bronze

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Impuissante en demi-finale, la Française a tout de même trouvé les ressources pour monter sur la troisième marche du podium et apporter à la France une sixième médaille.

Trois ans après sa défaite en finale à Tokyo face à la Japonaise Uta Abe, Amandine Buchard n’avait qu’un seul objectif pour ces Jeux à Paris : décrocher l’or. Et pourquoi pas prendre sa revanche sur la judoka japonaise au passage. Malheureusement, ce dimanche, elle n’avait ni l’un ni l’autre. Au terme d’une journée où elle a eu du mal à se libérer totalement, la Française a tout de même réussi à sortir la tête haute et fière en décrochant la médaille de bronze, la troisième pour le judo français ce week-end après l’autre troisième place de Shirine Boukli et l’argent de Luka Mkheidze.

La matinée avait déjà été stressante pour la Française, en mode diesel. Ainsi, si son premier combat s’est soldé par un ippon après un peu plus de trois minutes face à la Chypriote Sofia Asvesta, son quart de finale, lui, aura mis les nerfs du public de l’Arena Champ-de-Mars à rude épreuve. Opposée à la Brésilienne Larissa Pimenta (10e mondiale), Amandine Buchard est apparue tendue, étonnamment passive et trop défensive. Cela lui a coûté deux pénalités assez rapidement, avec une guillotine prête à lui tomber dessus. Mais dos au mur, poussée au golden score, la Française a trouvé l’ouverture lors d’un beau travail au sol où elle a réussi à retourner la Brésilienne et à inscrire ce petit waza-ari lui ouvrant les portes du dernier carré. Un premier objectif rempli. L’essentiel restait.

Hélas, en demi-finales, Amandine Buchard a connu un non-match. Perturbée au bout de trente secondes par une blessure à la lèvre, la Française a été perpétuellement agressée par une Diyora Keldiyorova bien décidée à transformer en or son exploit du 2e round, alors qu’elle était venue à bout de la Japonaise Uta Abe, qui n’avait plus perdu de combat depuis 2019 contre… Buchard justement. Bien sûr, l’Ouzbèke n’a rien fait d’incroyable techniquement mais elle a harcelé la Française, elle l’a déstabilisée et elle a fini par être récompensée par un waza-ari à une minute et demie de la fin. Derrière, la judoka du PSG, qui avait pourtant battu Keldiyorova fin 2023 en Ligue des champions, n’a pas réagi. Ou trop peu. Et malgré deux pénalités, la double vice-championne du monde 2023 et 2024 a validé son ticket pour la finale. Au grand dam d’une Française rattrapée par ses vieux démons.

Les montagnes russes contre Reka Pupp

Il lui restait cependant un combat à mener pour ne pas finir la journée avec encore plus d’amertume. Face à la Hongroise Reka Pupp, qu’elle avait battue sept fois en autant de confrontations, la Française savait qu’elle ne pouvait pas laisser passer l’occasion, devant un tel public. Proche de marquer avec la même technique qui lui avait valu la victoire en quart de finale, Buchard a néanmoins dû attendre le golden score. Et à la troisième minute de celui-ci, enfin, elle a trouvé la solution avec un petit waza-ari qui a suffi à la rendre heureuse. Venue chercher l’or, la Française est repartie avec le bronze. Ce qui ne manque pas de valeur pour autant.

Cammile Bussière

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