Des accusations qui ont fait grand bruit. Judith Godrèche a porté plainte contre Jacques Doillon pour viols sur mineures de 15 ans. Après des mois de silence, le réalisateur a accepté de se confier dans les colonnes de Parisien. Le réalisateur de 80 ans est ainsi revenu sur le «ignominies» qu’il a lu dans la presse.
«Quand j’ai appris les accusations de Judith Godrèche, Je me suis senti abasourdi, étonnement et colère. Cela a été suivi par l’angoisse que cela puisse nuire à mes enfants. Malheureusement, j’avais raison : les deux plus jeunes entendent des choses dégoûtantes sur leur père à l’école.» il confie.
Jacques Doillon brise le silence
Il est également revenu sur les déclarations d’Anna Mouglalis, qui l’accusait dans Le Monde que le cinéaste aurait « embrassé de force » À sa place, « dans la cage d’escalier du palier qui donnait sur la chambre de (sa) fille ».
De graves accusations que le cinéaste réfute catégoriquement. « Je me souviens de l’escalier qui montait à la chambre de Samuel Benchetrit et Anna Mouglalis. J’ai dormi de l’autre côté de la maison, au rez-de-chaussée. Pourquoi aurais-je monté les escaliers pour essayer d’embrasser Anna devant la porte de la chambre où se trouvait Samuel, qui était mon ami ?. Selon elle, les déclarations de l’actrice ne tiennent pas la route. « Je pense qu’Anna était jalouse de ma fille qui venait de tourner avec Samuel. Ou qu’elle a été poussée par d’autres à dire quelque chose qui ne s’est pas produit.
Relations consensuelles
Jacques Doillon insiste sur le fait qu’il a déjà eu des relations avec ses actrices, mais toujours consensuelles. « Je n’ai jamais promis de rôle à qui que ce soit ni profité de ma position de réalisatrice pour obtenir des faveurs sexuelles. Dans 35 films, il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir des romances avec des actrices, mais je n’étais pas un harceleur. »
Pour lui, Judith Godrèche ment sur la nature de leur relation. «Je n’ai jamais eu de relation intime avec Judith Godrèche. Je n’ai jamais été attiré par elle. Je vivais à l’époque avec Jane, dont j’étais amoureux. Rien ne s’est passé avec Judith dans un bureau ou ailleurs.