Journée de négociations et de mobilisation chez ArcelorMittal, à Reims
Ce lundi 25 novembre une table ronde est organisée à la sous-préfecture de Reims pour aborder le sujet crucial des salariés d’ArcelorMittal menacés de licenciement. La réunion a débuté à 11 heures, en présence des différentes parties prenantes.
Pour rappel, le géant de l’acier envisage de fermer son usine dite de « Service Centers »la plus grande de ses entreprises à Reims, située au Port Colbert, au nord de la ville. Une centaine d’emplois sont menacés de disparition.
« On ne va pas se laisser mourir »
Ce lundi, le site en question est bloqué. Les ouvriers ont quitté leur travail, avec des feux de palettes. La circulation est légèrement perturbée au rond-point de la rue de Courcelles et de la rue Émile-Druart. Ce même jour, à partir de 14h30, un CSE est prévu. Les syndicats se disent déterminés. « On ne va pas se laisser mourir »» a confié un employé sur le piquet de grève.
Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, s’est exprimé depuis le congrès des maires à Paris ce mercredi 20 novembre. « faire en sorte que les emplois sur ces sites soient préservés, que toutes les solutions soient recherchées », il a déclaré. » Avec les parlementaires de la Marne Laure Miller, Xavier Albertini, Anne-Sophie Romagny, Cédric Chevalier et Lise Magnier, nous restons mobilisés. À l’écoute des salariés et des partenaires sociaux, nous les assurons de notre plein soutien. (…) Nous serons extrêmement vigilants sur le soutien et les mesures proposées par le groupe aux salariés et sur le maintien des autres activités », a déclaré de son côté le maire de Reims, Arnaud Robinet, en fin de semaine dernière.
A Reims, le site ArcelorMittal, menacé de disparition, est historiquement spécialisé dans la transformation de bobines d’acier. Son activité se partage entre le « dérouleur » (fabrication de tôles d’acier) et le « refendage » (création de petites bobines). Le géant mondial de l’acier, basé au Luxembourg, possède trois autres sites dans la ville des sacres (Distribution solutions France, Construction France et ArcelorMittal Services), comptant chacun entre dix et plusieurs dizaines de salariés.