Jouez-vous plus de 5 heures par semaine ? Voici l’avantage inattendu sur le cerveau des joueurs
Les bienfaits cognitifs et mentaux des jeux vidéo sont de plus en plus reconnus par les scientifiques. Une étude récente de l’Université Western portant sur plus de 2 000 participants a révélé que ceux qui jouaient plus de cinq heures par semaine à un seul type de jeu avaient des capacités cognitives équivalentes à celles de personnes dix ans plus jeunes. Cependant, aucun impact notable sur la santé mentale n’a été observé.
Les jeux vidéo ne sont pas seulement une source de divertissement. Ils peuvent également être un moyen d’améliorer les capacités cognitives. C’est ce que révèle une étude menée par l’Université Western en collaboration avec le Musée des Sciences et de l’Industrie de Manchester. Les résultats, publiés dans le cadre du Festival des sciences de Manchestermontrent que jouer aux jeux vidéo peut avoir un impact positif sur cognitioncognitionmais pas nécessairement sur la santé mentale.
L’étude canadienne, intitulée « Brain and Body », a impliqué plus de 2 000 participants du monde entier. Il leur a été demandé de remplir un questionnaire sur leur style de vie, suivi de jeux en ligne conçus pour mesurer différents aspects de la cognition, tels que la mémoire, l’attention, le raisonnement et les compétences verbales. Les résultats sont surprenants : jouer à des jeux vidéo améliore les capacités cognitives, mais n’a pas d’effet notable sur la santé mentale.
Selon les données recueillies, les personnes jouant fréquemment aux jeux vidéo (cinq heures ou plus par semaine pour un même type de jeu) auraient des capacités cognitives équivalentes à celles de personnes 13,7 ans plus jeunes. En revanche, ceux qui jouent moins de cinq heures par semaine à divers types de jeux ont des capacités cognitives équivalentes à celles de personnes 5,2 ans plus jeunes.
Qu’en est-il de l’impact sur la santé mentale ? Observation mitigée
Jouer à des jeux vidéo, c’est « associée à une amélioration des capacités cognitives, mais pas à une amélioration ou une détérioration de la santé mentale, tandis qu’une activité physique accrue est associée à une amélioration de la santé mentale, mais pas à une amélioration ou à une détérioration de la santé cognitive »explique Adrian Owen, professeur à l’Université Western.
« Ce sont les joueurs de plus de 45 ans qui jouent plus aux jeux vidéo que Z»
L’étude a également examiné l’impact de l’exercice physiquephysique sur la santé mentale. Les participants qui ont atteint ou dépassé les recommandations duOrganisation Mondiale de la SantéOrganisation Mondiale de la Santé (OMS) de 150 minutes d’activité physique par semaine, étaient 12 % plus susceptibles de ne pas avoir d’activité physique. symptômesymptôme dépression et 9 % plus susceptibles de ne présenter aucun symptôme d’anxiété.
Ces différences dans matièrematière les problèmes de santé mentale n’étaient pas principalement dus à des individus souffrant de graves déprimédéprimé ou anxieux dans l’étude. Au contraire, l’activité physique a eu le plus grand impact sur ceux dont les symptômes étaient légers ou absents.
Plusieurs études ont démontré les bienfaits des jeux vidéo. Et si la santé des plus jeunes est souvent remise en question, ce sont les joueurs de plus de 45 ans qui jouent davantage aux jeux vidéo que les Z, affirme une étude.