Joueurs du XV de France accusés de viol : le père de la plaignante brise son silence avant leur éventuelle libération
L’affaire continue de faire couler beaucoup d’encre. Ce lundi 12 août 2024, Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés de viol par une Argentine, seront informés de leur éventuelle libérationUne possibilité qui inquiète et met en colère la famille du plaignant.
Le père de ce dernier s’est exprimé sur la chaîne de télévision nationale C5N. « Ils reviendront en France. Si le parquet prend une décision différente, je serai surpris et je m’excuserai si nécessaire. Je ne crois pas aux miracles », a-t-il ajouté. « C’est un fait, dit ce père de famille. Pour lui, les deux joueurs du XV de France, accusés par sa fille, ne resteront pas en détention.
Le père de la plaignante rompt le silence
Si l’enquête doit se poursuivre, Oscar Jegou et Hugo Auradou pourraient revenir en France. « Aujourd’hui, je suis extrêmement inquiet parce qu’ils ont engagé une entreprise douteuse, potentiellement efficace, liée à un certain secteur du pouvoir (l’avocat des joueurs, Rafael Cúneo Libarona, est le frère du ministre de la Justice). La rumeur court que le procureur en charge du dossier (Darío Nora) a changé d’attitude. »il se lamente.
Lui, qui est également avocat, nous a confié ce qui s’est passé au moment des faits : «Ma fille n’a quitté la boîte de nuit avec personne. Non, non. Elle est partie avec un autre couple en taxi vers un hôtel cinq étoiles. Ils (la plaignante et Hugo Auradou) sont entrés dans la chambre. Mais il y a eu un changement total et absolu (d’attitude) selon le récit de ma fille.
Sa famille a « peur »
Il indique également que son « La famille a peur » mais « espère que justice sera rendue. Il a également voulu mettre un terme à une rumeur selon laquelle sa famille était protégée : « Il y a deux jours, ils ont essayé d’entrer dans ma maison, mais ils n’ont pas pu parce qu’elle est bien protégée. Ensuite, ils ont mis un tag sur ma voiture. Bien sûr, ma fille a peur. »dit ce père, décrivant ce que sa fille aurait subi
comme étant de la « torture ».
« Et la défense continue de dire qu’il y a eu consentement alors qu’ils ne se connaissaient même pas avec le deuxième (Oscar Jegou). Non, c’est non. Le mal qu’ils ont fait à ma fille est irréparable. Les seuls témoins de ce qui s’est passé sont les quatre murs de la pièce.