« Rennes ne marque plus. L’offensive est-elle votre problème numéro un à résoudre ?
Oui, nous avons un problème en attaque, mais nous avons aussi encaissé beaucoup de buts. À Lille (0-1, dimanche)Nous avons fait un bon match défensivement mais ce n’était pas convaincant offensivement. Mais c’est logique, le changement prend du temps. Il faut aborder cela sereinement pour que cela ne nous amène pas à commettre de grosses erreurs sur le terrain. A Lille, équipe en bien meilleure forme que la nôtre, on a moins souffert, avant que l’équipe ne s’expose énormément. Il faut maintenant trouver des solutions offensives. Mais si contre Saint-Étienne, on joue de manière désordonnée, on va perdre, donc on veut stabiliser et mettre de l’ordre dans l’équipe, c’est la priorité. On peut s’en sortir en jouant un peu de manière anarchique, mais dans ces cas-là, il faut des joueurs qui font la différence à eux seuls, et à Rennes, pour l’instant, je ne vois pas ce genre de joueur. Notre organisation doit désorganiser l’adversaire.
Ici, avec Marseille (0-2, 14 mai 2022)Je me souviens d’avoir souffert parce que Rennes était une équipe rapide avec et sans le ballon, et Rennes a perdu ça.
Rennes se retrouve parmi les équipes qui jouent pour le maintien. Est-ce une difficulté supplémentaire sur le plan mental ?
Oui, nous n’y sommes pas habitués. Ce que je demande, c’est que les joueurs jouent avec beaucoup de responsabilité et d’agressivité. L’état de forme est assez fragile, il faut répondre à cette situation et donc pour le moment, je dois avant tout privilégier les joueurs agressifs, qui ont beaucoup d’énergie, alors que dans un autre contexte, je n’aurais peut-être pas fait ces choix. Il faut beaucoup d’énergie pour sauver le club et pour son bien.
Devant, Amine Gouiri peut-il être un leader offensif ?
J’espère que cela peut être le cas, mais pour le moment ce n’est pas le cas, pour des facteurs que je n’ai pas fini d’analyser. Ici, avec Marseille (0-2, 14 mai 2022)Je me souviens d’avoir souffert parce que Rennes était une équipe rapide avec et sans le ballon, et Rennes a perdu ça. Aujourd’hui, pour qu’il y ait du leadership, je dois retrouver ces acteurs qui sont en déséquilibre. Plus généralement, j’ai des joueurs avec de grandes capacités mais certains ne l’ont pas encore montré, donc c’est peut-être lié au contexte, il y a des joueurs, jusqu’à présent, pas à la hauteur de mon analyse. Alors que certains ont généré des différences dans le passé. Mais en tout cas, contre Saint-Étienne, je veux des joueurs qui, en cas de problème, se rebellent contre les circonstances, qui donnent absolument tout, même s’il n’y a pas de résultat, parce que je veux que l’image du club et de l’équipe change. , que nous générons quelque chose parmi le public, de l’enthousiasme. Nous sommes dans une démarche difficile à laquelle le club n’est pas habitué et nous souhaitons sortir rapidement de cette situation. »
