A une semaine des élections européennes du 9 juin, le Rassemblement national (RN) progresse encore tandis que la majorité présidentielle recule, pour se rapprocher un peu de la liste du Parti socialiste (PS) et de Place publique qui ralentit sa progression. progression. C’est ce que montre la cinquième vague de l’enquête électorale réalisée par l’institut Ipsos, en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po, l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le mondedu 27 au 30 mai.
Depuis mars, la liste menée par Jordan Bardella a augmenté de 2 points de pourcentage. Il s’élève aujourd’hui à 33% des intentions de vote parmi les personnes interrogées qui sont sûres de voter, avec une marge d’erreur de 1,2 point de pourcentage. Un mouvement exactement inverse de celui vécu par Valérie Hayer, candidate du camp présidentiel, qui a perdu d’un point en avril puis en mai, pour totaliser aujourd’hui 16% des intentions de vote (marge d’erreur : 1 point).
Raphaël Glucksmann, après avoir connu des progrès fulgurants entre mars et avril, voit ses gains se stabiliser dans cette dernière ligne droite : il gagne 0,5 point de pourcentage en un mois. Au total, 14,5% des personnes interrogées sûres de voter envisagent de voter (marge d’erreur : 0,9 point).
L’extrême droite à 40%
Derrière ce trio de tête, l’autre fait majeur de l’enquête reste le poids de l’extrême droite : en ajoutant les 5% d’intentions de vote attribués au candidat de la Reconquête ! parti, Marion Maréchal, mais aussi les scores 1% potentiels des Patriotes de Florian Philippot et de l’Union populaire républicaine de François Asselineau, cette famille politique rassemble 40 % des voix dans notre sondage. La droite du parti Les Républicains, avec la liste conduite par François-Xavier Bellamy, a enregistré 7% d’intentions de vote (marge d’erreur : 0,7 point), soit une légère hausse d’un demi-point par rapport à la vague précédente, en avril.
La gauche prise d’un bout à l’autre, de Lutte ouvrière, avec la liste conduite par Nathalie Arthaud, au Parti radical de gauche, dirigé par Guillaume Lacroix, pèse au total 32,5%. Au sein de cette famille, la liste PS-Place publique arrive en première position, suivie de Manon Aubry pour La France insoumise, qui enregistre 8% d’intentions de vote (marge d’erreur : 0,7), en hausse de 1 point par rapport à avril. Marie Toussaint, tête de liste des écologistes, s’établit à 6% d’intentions de vote, en baisse d’un demi-point. Léon Deffontaines, candidat du Parti communiste français, est à 2 %.
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