Jordan Bardella chahuté par Anne-Sophie Lapix ? « Il en profite pour… », persiste-t-elle et signe directement

C’est un présentateur de force et de caractère. Anne-Sophie Lapix présente le JT de 20 heures sur France 2, et est amenée recevoir des personnalités politiques. Évidemment, elle doit parfois aborder des sujets sensibles avec, et cela ne se passe pas toujours comme il se doit.

Ce fut le cas récemment de Jordan Bardella, homme politique d’extrême droite, qui a utilisé la question d’Anne-Sophie Lapix contre elle, lorsque le sujet de la mort de Philippe a été abordé. Un revirement qui n’a pas plu à la présentatrice, qui n’a pas hésité à se défendre face à l’homme politique qui avait parfaitement préparé ses réponses.

Anne-Sophie Lapix « Je me souviens aussi de ce que j’ai ressenti »

Alors que le journaliste de France 5 lui montrait le passage de son entretien avec Jordan Bardella, la réaction d’Anne-Sophie Lapix ne s’est pas fait attendre :
« Je me souviens aussi de ce que je ressentais. J’ai peut-être tort de poser des questions en espérant avoir des réponses. Là en fait, il s’appuie sur une question pour faire valoir ce point que, je pense, il souhaitait avoir dès le départ« dit-elle.

La présentatrice du JT de 20 heures sur France 2 est également revenue sur l’attitude et la manipulation de l’homme politique RN avec sa réponse, selon elle, parfaitement préparée. Une réponse à laquelle elle a eu du mal à ne pas réagir.

Le journaliste avoue s’être « un peu emporté »

Lors de ses explications, Anne-Sophie Lapix a également avoué ne pas pouvoir rester insensible au revirement de Jordan Bardella : « En fait, sa phrase était bien préparée, elle ne correspondait pas du tout à la question que je lui avais posée. Je crois que je me suis un peu emporté, je ne voulais pas m’emballer mais je trouve ça un peu dur de faire ressortir quelque chose d’aussi sensible sur une question presque technique« dit-elle.

Le journaliste a ensuite expliqué :
« Parce qu’en plus il y a une réponse. Il y a a un projet de loi déposé par le RN qui prévoit de financer ces expulsions en augmentant la taxe sur le tabac, donc il y a une réponse. J’avais envie de voir ce qu’il allait dire à ce sujet, et là il en a profité pour revenir sur un registre d’émotions. je pense que ce n’est pas bon« .