Jordan Bardella affirme que le RN « ne votera pas le budget de Michel Barnier »
En déplacement au Mondial de l’Automobile de Paris, Jordan Bardella a critiqué le projet de budget présenté par le gouvernement : « Ce budget n’est pas un budget de rupture ».
Et d’ajouter : « C’est un budget qui fait les poches de la France qui travaille » et qui va faire peser sur les Français « une augmentation des taxes sur l’électricité, du coût du travail… ».
« Il n’y a pas de réforme structurelle dans ce budget. Le RN ne votera pas ce budget», a déclaré le président du RN.
Le Rassemblement national présente son contre-budget de « rupture »
Le député RN de la Somme, Jean-Philippe, Tanguy veut proposer « un contre-budget disruptif avec 25 milliards d’économies brutes » (15 milliards nets).
Pour y parvenir, le parlementaire a indiqué vouloir miser sur la réduction des dépenses.
A l’Assemblée nationale, Jean-Philippe Tanguy a également déclaré vouloir « restituer 15 milliards de pouvoir d’achat aux Français ».
Comment? En annulant « des mesures injustes et inefficaces comme la désindexation partielle des retraites de base de la Sécurité sociale » et en baissant « la TVA sur l’énergie et sur les produits de première nécessité ».
Éric Ciotti se demande si le budget défendu par Michel Barnier est « vraiment de droite »
L’ancien patron de LR Éric Ciotti affiche son scepticisme à l’approche des débats budgétaires à l’hémicycle.
« Désindexer les retraites, augmenter les impôts, augmenter les coûts pour les entreprises, est-ce vraiment de la droite ? » s’interroge le président du groupe UDR, désormais allié de Marine Le Pen ce matin sur France Inter.
Le député des Alpes-Maritimes, qui devrait siéger à la commission d’enquête sur la dérive des finances publiques, a également mis en cause « une dissimulation » de la part de Bruno Le Maire.
« Le gouvernement a-t-il voulu cacher une réalité à la veille des élections européennes ? Si c’est le cas, c’est très grave », a déclaré Éric Ciotti.
Pour Manuel Valls, « il ne faut pas éliminer l’AME »
« Il ne faut pas supprimer l’aide médicale de l’Etat », a déclaré Manuel Valls sur BFMTV-RMC, soulignant qu’il s’agit avant tout d’une question de « santé publique ».
« Après, on pourra restreindre le panier de soins, le rendre le plus efficace possible, pour que personne ne profite de ce système », juge l’ancien ministre de l’Intérieur.
Son lointain successeur à Beauvau, Bruno Retailleau, voudrait la transformer en une aide médicale d’urgence plus contraignante.
Valls estime que « les principes » de sa circulaire « doivent être respectés »
L’ancien ministre de l’Intérieur Manuel Valls évoque la circulaire portant son nom et traitant des modalités de délivrance des titres de séjour, tandis que Bruno Retailleau souhaite la modifier.
« J’imagine qu’il essaie de répondre à une attente très forte des Français. (…) Il faut une forme de rupture avec les politiques d’immigration menées depuis plusieurs décennies », a déclaré l’ancien Premier ministre sur BFMTV-RMC.
« Sur la circulaire elle-même, les principes doivent d’une manière ou d’une autre être respectés et appliqués », juge cependant Manuel Valls, même si « on peut toujours changer tel ou tel point ».
Ce texte a permis en 2023 de régulariser exceptionnellement 34 700 sans-papiers pour des raisons économiques (personnes travaillant plusieurs années en France) ou familiales (enfants scolarisés depuis plusieurs années, conjoint).
« J’attends des réponses » : Agnès Pannier-Runacher favorable à une commission d’enquête sur les causes du dérapage budgétaire
« J’attends des réponses », « Il faut chiffrer, comprendre ce qui s’est passé », a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique sur LCI tandis qu’une commission d’enquête sera ouverte pour connaître les causes des dérapages budgétaires.
« Avons-nous commencé avec des estimations trop optimistes ou est-ce notre modélisation qui ne fonctionne plus ? s’est demandé le ministre, membre des différents gouvernements Macron depuis 2018, soulignant un écart très important entre les estimations de recettes et ce qui était collecté par l’État.
Le ministre de la Santé est contre « la suppression » de l’AME
Aide médicale de l’État ? « Je ne suis pas pour sa suppression », indique la ministre de la Santé, Geneviève Darrieusecq sur France Inter, s’opposant à la position de son homologue de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui souhaite la transformer en aides plus restrictives.
« L’aide médicale de l’État est un sujet de santé publique, voire de santé publique », souligne le deuxième vice-président du Modem.
Si elle juge que « sa modification peut se faire à la marge », Geneviève Darrieusecq l’assure : « Il ne fait aucun doute aujourd’hui qu’il y a un sujet AME dans la loi sur l’immigration », annoncée pour début 2025.
Le gouvernement veut enfin corriger le budget sur l’AME
Selon les informations de CMRle gouvernement déposera un amendement pour que « les dépenses deAide médicale de l’État (AME) ne progressent plus en 2025. »
Matignon explique que l’augmentation du budget est « mécanique », mais qu’il y a une volonté de « maîtriser les dépenses de l’AME ». Dans le projet présenté initialement par le gouvernement, l’augmentation prévue pouraide médicale de l’État était de 8%, passant de 1,2 milliard d’euros à 1,3 milliard d’euros.
L’AME permet aux étrangers en situation irrégulière, résidant en France depuis plus de 3 mois, de bénéficier d’un accès aux soins.
Plus d’informations dans l’article RMC
Coquerel estime que « nous devons chercher beaucoup plus du côté des revenus »
Dans le budget, « il faut chercher beaucoup plus du côté des recettes », estime le président de la commission des finances Éric Coquerel sur France 2.
« Nous estimions que nous pourrions récupérer 50 milliards assez facilement », affirme le rebelle.
Il met en garde contre la baisse des dépenses publiques prévue à hauteur de 40 milliards d’euros. Ce qui « produira environ 0,6 point de croissance en moins l’an prochain », selon lui.
Dérapage budgétaire : pour Coquerel, il y a eu « manque de sincérité » ou « aveuglement »
« Il y a eu de l’insincérité ou de l’aveuglement » de la part du gouvernement précédent, estime Éric Coquerel sur France 2, en référence à la dégradation inattendue du déficit public. « Les deux sont sérieux », souligne le député insoumis.
La commission des finances de l’Assemblée, qu’il préside, devrait se transformer en commission d’enquête pour connaître les causes du dérapage budgétaire. « Je pense que ce sera validé ce soir à 17 heures », précise Éric Coquerel.
Le déficit public est prévu à 6,1% du PIB cette année, soit 50 milliards d’euros de plus que les 4,4% votés l’année dernière.
Les factures de gaz vont-elles augmenter l’année prochaine ?
Si l’idée d’une augmentation de la fiscalité du gaz évoquée vendredi par la ministre Agnès Pannier-Runacher a été écartée par d’autres membres du gouvernement ce week-end, la TVA sur l’abonnement gaz doit quadrupler l’année prochaine.
BFM Business vous en dit plus dans cet article
Seize fédérations dénoncent la hausse des taxes sur l’électricité
Seize fédérations et associations professionnelles ont dénoncé la hausse des taxes sur la facture d’électricité prévue dans le projet de budget présenté par le gouvernement, dans une lettre ouverte adressée aux députés et sénateurs ce mercredi.
« Cette taxation, qui représente déjà près d’un tiers du montant total de la facture d’électricité, pourrait constituer le premier poste demain, conduisant au fait que les consommateurs d’électricité contribuent davantage au budget de l’État qu’aux biens et services qu’ils consomment », écrit-il. ces fédérations du secteur de l’énergie.
De l’électricité dans l’air avant les débats en commission
C’est une piste envisagée par le gouvernement qui suscite des tensions jusque dans la coalition LR-macroniste : l’augmentation de la taxe sur l’électricité « au-delà » de 32 euros le mégawattheure.
Je pense que sur l’électricité il y aura l’unanimité parmi les groupes pour supprimer la mesure ou revenir à 32 euros », estime Mathieu Lefèvre, qui réfléchissait à un amendement pour la supprimer avec des collègues de la droite d’Ensemble pour la République (ex-Renaissance). ).
Mais les membres de la coalition, les députés LR, Laurent Wauquiez en tête, proposeront de supprimer la mesure, invitant dans leur amendement le gouvernement « à travailler à un plus grand effort de réduction des dépenses publiques », plutôt que de recourir à des « mesures fiscales ». » touchant « tous les Français ».
Le RN laisse planer la menace de la motion de censure
L’extrême droite continue de faire pression sur l’exécutif en menaçant d’une motion de censure. Si Michel Barnier utilisait le 49.3 sur le budget, faute de majorité sur le texte, le RN pourrait passer à l’action, a menacé Jean-Philippe Tanguy dans Le Figaro ce mardi.
« La réponse appartient d’abord au gouvernement. Va-t-il modifier son budget pour respecter deux impératifs : le redressement des comptes publics et la justice sociale ? », a interrogé le vice-président du groupe RN à l’Assemblée, ajoutant : « Pour l’instant, c’est l’inverse ! Sans changement fondamental, la question de la censure se posera. »
Si le groupe de Marine Le Pen dévoilera officiellement ses mesures à la presse mercredi à 11 heures, leurs amendements montrent qu’ils souhaitent imposer la suppression immédiate de la CVAE, une taxe de production aux entreprises, ou annuler les hausses de prix de l’électricité prévues, tandis que le gouvernement envisage d’augmenter la taxe « au-delà » de 32 euros par mégawattheure.
LFI en « désaccord radical avec ce budget »
« Nous sommes radicalement en désaccord avec ce budget », a déclaré mardi la patronne du groupe LFI Mathilde Panot.
Pour la gauche l’équation est simple : rejeter le budget ou faire adopter une version « compatible NFP », selon l’expression du président de la commission des finances LFI, Éric Coquerel.
Avec par exemple un rétablissement de l’impôt sur la fortune renforcé d’un volet climat. Les groupes de gauche présenteront également chacun des mesures, sur la prise en charge des personnes en Ehpad pour les socialistes par exemple, ou une taxe sur les surprofits des compagnies pétrolières et gazières pour les écologistes.
Un premier tour en commission
L’examen de la première partie du budget est en quelque sorte un échauffement. En effet, les députés repartiront de la copie initiale du texte lundi dans l’hémicycle. Mais chaque amendement adopté ou article supprimé servira de levier contre le gouvernement.
D’autant que le budget pourrait finalement être adopté à 49,3, Matignon tenant seul la plume.
Bruno Le Maire se dit prêt à répondre à « toutes les questions » d’une commission d’enquête
Alors qu’une commission d’enquête sur les dérapages des finances publiques pourrait voir le jour à l’Assemblée nationale, l’ancien ministre de l’Economie Bruno Le Maire indique qu’il reste à « l’entière disposition » des députés qui y participeront.
« Je répondrai à toutes ses questions en toute transparence », promet-il.
Dérapage budgétaire : vers une commission d’enquête à l’Assemblée nationale, Barnier demande « la vérité »
L’Assemblée nationale a ouvert ce mardi la voie à la création d’une commission d’enquête sur le dérapage des finances publiques, réclamée par les oppositions de droite et de gauche, et dont le Premier ministre Michel Barnier a espéré qu’elle serait en quelque sorte « la vérité ».
L’heure des comptes approche. Une commission d’enquête devrait voir le jour à l’Assemblée nationale sur la dégradation inattendue du déficit public, prévu à 6,1% du PIB cette année, soit 50 milliards d’euros de plus que les 4,4% votés. l’année dernière.
Budget 2025 : coup d’envoi des débats en commission
Bonjour à tous et bonjour. Bienvenue dans ce direct dédié au suivi de l’actualité politique de ce mercredi 16 octobre.
Budget 2025 : premier acte ! Exercice rituel devenu bataille rangée en l’absence de majorité, l’examen du très politique budget de l’Etat débute ce mercredi en commission à l’Assemblée, sur fond de discorde dans le camp gouvernemental et de méfiance sur les raisons du déficit. .
Comment trouver 20 milliards de revenus supplémentaires pour compléter les 60 milliards d’économies ? La question est à l’ordre du jour jusqu’à samedi de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, divisée comme l’hémicycle en trois blocs.