Le patron de la RN, Jordan Bardella, a accusé ce lundi Gabriel Attal diffamation lundi après ses mots sur Marine Le Pen. La veille, l’ancien Premier ministre avait fustigé, lors d’une réunion à Saint-Denis, « vous volez, vous payez » contre le triple candidat à l’élection présidentielle.
Invité de RTL Morning, Jordan Bardella est revenu aux mots la veille de Gabriel Attal, qui avait lancé au Cité du Cinéma: « Vous volez, vous payez » en référence au Marine Le Pen. Il a critiqué l’ancien Premier ministre, qu’il accuse de « dire quoi que ce soit » et même « piétiner l’état de droit ».
Jordan Bardella a commencé par un rappel sur l’importance d’un « principe fondamental », la présomption d’innocence. «Gabriel Attal est évidemment prêt à faire quoi que ce soit pour exister, notamment en disant quoi que ce soit. Je lui rappelle que dans un état de droit, la présomption d’innocence lorsque l’on appelle est un principe fondamental, qui garantit à tous un droit d’appel et une possibilité d’être re-jointe dans les conditions de réinitialisation à zéro. Il est ennuyeux, quand on était le premier ministre, à piétiner de cette manière la règle du droit», a-t-il déclaré.
« M. Attal est prêt à tout pour exister, y compris dire quoi que ce soit »@J_bardella Dans #Rtlmatin avec @Thomassottopic.twitter.com/abhpovedrs
– RTL France (@rtlfrance) 7 avril 2025
Il a repris, accusant Gabriel Attal et son parti d’avoir soutenu les candidats à la LFI lors des dernières élections législatives: « J’ai entendu hier à Attal attaquer avec une grande virulence de ses adversaires. J’ai vu qu’il a attaqué la France rebelle, qu’il a accusé d’avoir alimenté le communitarianisme et l’anti-sémitisme dans notre pays. Et extrême à gauche, c’est parce qu’il a retiré ses candidats lors des dernières élections législatives à appeler pour voter pour des candidats qui font ouvertement du communautarisme ou des remarques anti-émititiques.
« Il est distant dans les sondages, alors il veut se démarquer »
Il a également expliqué ces remarques virulentes par une nécessité de l’ancien Premier ministre à parler, en particulier en faisant référence aux récents sondages, dans lesquels Edouard Philippe semble avoir repris Gabriel Attal: «C’est la diffamation, il essaie d’exister. Je pense qu’il est éloigné dans les vols à Edouard Philippe, alors il voulait sortir. Celui que sa propre majorité est préoccupé par cette procédure parce que le modem de François Bayrou a également été critiqué pour la manière dont ses assistants parlementaires fonctionnent.
Enfin, celui qui est président de la RN depuis 2022 veut laisser une note d’espoir à ses partisans. « Nous continuerons pour les millions de Français qui nous attendent que nous continuons. Ce n’est pas une décision de justice qui empêchera l’IA et ses millions d’électeurs d’être présents dans les combats pour venir commencer par les élections municipales et plus tard l’élection présidentielle », a-t-il déclaré.
Lors d’un discours dans la ville du cinéma le 6 avril, Gabriel Attal a déclaré: «Nous nous battons avec la Renaissance pour revenir à des choses simples. Vous vous cassez, vous vous réparez, vous êtes sale, vous nettoyez. Il ne peut pas tenir si l’exemple n’est pas partout. Alors je le dis: vous volez, vous payez, surtout lorsque vous êtes un fonctionnaire politique».