L’assassin d’Alexia Daval avait un jour accusé son beau-frère Grégory Gay d’avoir étranglé la victime. Le parquet a reconnu « l’immoralité » de telles dénonciations, tout en demandant sa libération.
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Jonathann Daval a été relaxé des accusations de dénonciation calomnieuse portées par sa belle-famille, vendredi 24 mai, par le tribunal correctionnel de Besançon. L’ancien informaticien de 40 ans, qui purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour le meurtre de sa femme Alexia en 2017, avait, lors de l’enquête, accusé son beau-frère Grégory Gay d’avoir étranglé la victime. . Il a également mentionné « un pacte secret pour étouffer l’affaire » conclu par sa belle-famille.
« Les dénonciations n’avaient pas l’aspect de spontanéité requis par la loi », a estimé le tribunal, dans un jugement suivi en visioconférence de Jonathann Daval de la prison d’Ensisheim (Haut-Rhin). Tout en reconnaissant « une immoralité rare » des accusations de Jonathann Daval contre sa belle-famille, le parquet avait, en avril, demandé sa relaxe, estimant qu’il était « Il est temps de clôturer définitivement ce dossier Daval d’un côté ou de l’autre ».
Jonathann Daval encourait cinq ans de prison, une peine qui aurait de toute façon été confondue avec sa condamnation pour meurtre. Ses beaux-parents réclamaient 60 000 euros de dommages et intérêts, dont 30 000 euros pour Grégory Gay, 10 000 euros pour la sœur d’Alexia et 10 000 euros pour chacun des parents, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot.
