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ArtsDivertissement

Johnny Depp (suite et fin) et une compétition qui commence sous la pluie

Une deuxième journée qui ressemble à la première sur la Croisette. Après la polémique Johnny Depp sur le tapis rouge pour son rôle dans le film de Maïwenn (qui a pourtant reçu une standing ovation de sept minutes), récidive avec « Le Retour », le film de Catherine Corsini dont la présence en compétition est loin d’atteindre un consensus, notamment pour les conditions de sa mise en œuvre. A croire que la direction du Festival chercher à concentrer les sujets qui fâchent en début d’événement. Une stratégie gagnante ? Avoir…

Johnny Depp, acte 2

Pour le meilleur ou pour le pire, c’est le nom de Johnny Depp qui a fait le plus de bruit sur la Croisette mardi. Face aux critiques sur sa présence à Cannes après les procès qui l’ont opposé à son ex-femme Amber Heard sur fond d’accusations de violences conjugales, l’acteur américain a répondu à ses détracteurs par un monologue plutôt lunaire lors de la conférence de presse du film « Jeanne du Barry » de Maïwenn (où il est arrivé en retard). Extraits :

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– « Je ne me sens pas boycotté par Hollywood parce que je ne pense pas à Hollywood ».

– « C’est une période étrange et amusante où tout le monde veut être lui-même mais n’en est pas capable… Il faut se mettre en ligne »

 » Parce que quelque part dans le monde, il y a peut-être 39 personnes mécontentes qui me regardent manger un BigMac en boucle juste pour le plaisir. Mais qui sont ces gens ? »

« Le retour »… de la polémique

C’est l’autre film qui fâche. Mais il est compétitif. « Le Retour », douzième long métrage de Catherine Corsini en tant que réalisatrice, crée à son tour la polémique. Dans la question ? Une scène explicitement sexuelle, simulée, impliquant une actrice de moins de 16 ans, qui n’avait pas été dûment déclarée aux autorités. Résultat : le film a été privé de son financement public, fait rare. Dans le même temps, des dénonciations font état d’un climat délétère sur le plateau, conduisant l’instance paritaire du cinéma, en charge des conditions de travail, à précipiter une enquête et à rédiger un rapport. Le film a néanmoins été sélectionné tardivement pour la compétition. Elisabeth Perez, productrice et compagne de Catherine Corsini, a dénoncé mercredi à l’AFP une « l’acharnement » contre le cinéaste. Elle rejette les accusations de harcèlement qui ont pu circuler sans qu’aucune preuve ne soit apportée : « Catherine (Corsini) est extrêmement bouleversée. Parfois c’est éruptif »elle a admis, « mais elle n’est pas méchante, il n’y a pas de mal ». Et de dénoncer la sanction financière prise par le CNC, qui met, selon elle, en péril la survie de son entreprise.

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Catherine Corsini n’a toutefois pas commenté ces polémiques. Et, deux ans après « La Fracture », elle livre une histoire sociale autour d’une mère veuve et de ses deux filles, qui reviennent en Corse pour un été. La mère (jouée par Aïssatou Diallo Sagna) est employée par un couple bourgeois parisien (le père est joué par Denis Podalydès, la mère par Virginie Ledoyen) pour s’occuper de leurs enfants. Les deux filles vivront chacune ce moment de liberté pour découvrir leurs choix et leur histoire.

L’autre film en compétition du jour est signé Hirokazu Kore-Eda, qui promet de nouveau de vibrer avec « Monstre ». Le cinéaste a déjà remporté la Palme d’or en 2018 avec « Une affaire de famille ».

L’étonnant « contenu » du président Östlund

Provocation ou inconscient qui parle ? Difficile à dire avec ce petit intelligent Ruben Östlund. Mardi soir, lors de son discours d’investiture en tant que président du jury cannois, lors de la cérémonie d’ouverture, le réalisateur suédois de « Sans Filtre » et « The Square » s’est lancé dans une apologie du cinéma en salles en prononçant de manière obsessionnelle le mot « contenu » au lieu de « film »!  » Contenu « , ce terme popularisé par les plateformes qui écœure Martin Scorsese et tous ceux qui considèrent encore la création audiovisuelle comme un art et pas seulement comme un produit de consommation débité juste à temps pour combler les vides de nos horaires. Selon le bipalmé Östlund, c’est donc à l’intérieur qu’un  » contenu «  apprécier et partager. Parlait-il de films ou de publicités et de bandes-annonces ? Aurait-il signé un contrat avec Netflix ? Quoi qu’il en soit, il confond naturellement le métier de cinéaste avec celui d’annonceur ou de fournisseur de contenus. « La commodité de Pubard », nous avons écrit sur ses deux dernières farces socio-satiriques. Nous ne pensions pas si bien. Réjouissons-nous sur un point : les artistes ont tendance à célébrer ceux dont le style leur est le plus éloigné, les pires présidents de jury ont souvent établi les palmarès les plus réussis !

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Semaine de la Critique : vive les jeunes talents !

C’est l’autre compétition qui compte pendant le Festival de Cannes : la Semaine de la Critique, qui sélectionne et récompense les jeunes talents du cinéma. C’est ici que des cinéastes tels que Ken Loach, François Ozon et Rebecca Zlotowski se sont révélés. Et c’est un film magnifique qui ouvre le bal de 2023 : « Amà Gloria » de la réalisatrice française Maria Amachoukeli. L’histoire de la relation très profonde entre une petite orpheline de six ans, Cléo, et Gloria, sa nounou capverdienne. Elle va retourner dans son pays d’origine et accueillir, le temps d’un été, Cléo dans son quotidien, aux côtés de ses deux « vrais » enfants : une jeune fille enceinte de son premier enfant (et qui vit sa grossesse sans la présence de le père) et un adolescent rebelle qui traite sa mère de pute. La petite fille découvrira la nage dans la mer déchaînée, les grillades de poisson sur la plage, mais aussi la fragilité de l’amour.

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Car le film se met à hauteur d’enfant pour explorer avec justesse les sentiments complexes de Cléo qui éprouve un amour presque maternel pour sa nounou et qui va découvrir que cette relation n’est pas exclusive et qu’elle est vouée à une fin. . La jeune Louise Mauroy-Panzani est absolument bouleversante, tant par ses sourires splendides que par les spasmes de ses larmes. Tout comme Ilça Moreno, qui porte avec une grande sensibilité, le personnage de cette nounou incroyablement humaine.

Express Almodóvar

C’était l’un des films les plus attendus de la sélection, bien qu’il n’ait duré qu’une demi-heure. Avec « Strange Way of life », Pedro Almodovar signe un moyen métrage aux allures de western, avec Ethan Hawke et Pedro Pascal. Mêlant codes western et esprit baroque du roi de la Movida, le film raconte les retrouvailles entre un shérif et le père d’un jeune homme recherché, 25 ans après que les deux hommes eurent une liaison amoureuse. L’acteur star de « The Mandalorian » et « The Last of us » n’était pourtant pas sur la Croisette pour défendre le film.

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indéfini – Instagram (@indéfini)

Cet objet cinématographique inclassable est un écrin pour la maison de luxe Saint Laurent, qui se lance dans la production cinématographique et dont le directeur artistique, Anthony Vaccarello, habille les comédiens, tous tirés à quatre épingles.



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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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