Joel Embiid, « L’homme le plus détesté de New York » • Basket USA
C’est presque rassurant pour les Sixers… On en a rarement vu Joël Embiid également emprunté en attaque. Son premier quart-temps a été médiocre, et la suite n’a franchement pas été amusante avec neuf ballons perdus et un 7 sur 19 aux tirs. Mais les Sixers sont toujours en vie après leur victoire lors du Game 5, et le Camerounais a totalement signé le premier triple-double de sa carrière en playoffs !
Avec 19 points, 16 rebonds et 10 passes décisives, il a finalement eu un impact énorme sur la rencontre. Concentré sur la défense, il a bloqué cinq tirs, et il a fait réfléchir les Knicks à deux fois avant de se diriger vers le bord. C’est aussi lui qui subtilise le ballon des mains de Jalen Brunson en pleine prolongation, avant d’aller chercher un panier avec la faute. Comme s’il avait gardé le meilleur pour la fin avec 48 minutes dans les jambes.
Toutefois, le MVP 2023 n’était pas certain de jouer puisqu’il avait raté le « shootaround » à cause de migraines. Un problème de plus puisqu’il joue avec un genou douloureux et une petite paralysie faciale.
« Il n’y a rien d’hostile… J’aime New York »
Et puis, nous sommes à New York, et sa faute sur Mitchell Robinson et ses dernières déclarations n’étaient visiblement pas encore digérées. Le New York Post a même titré en gros : « L’homme le plus détesté de New York ».
Rien qui puisse le déranger, et la victoire aidant, il apprécie. « Il n’y a rien d’hostile… J’aime New York. C’est l’une de mes villes préférées et j’y vis depuis cinq ans. J’adore New York. Et quand nous jouons ici, les supporters ont toujours un joueur en ligne de mire, et il semble que ce soit moi. C’est amusant et j’adore ça. »
Et comment explique-t-il cette maladresse, et le fait que les Sixers y aient toujours cru ? » C’est une question de confiance… Les Knicks avaient un plan de match, et c’était de m’en prendre deux à chaque possession. J’ai perdu beaucoup de ballons, mais j’aime faire les bons choix. Par moments, nous avons raté beaucoup de tirs ouverts, mais nous nous sommes dit que c’étaient de bons tirs. On a continué à y croire parce qu’on avait encore des occasions, et ces tirs nous ont permis de rester dans le rythme. Tant qu’on tire, on suit le rythme, et on savait qu’on aurait d’autres opportunités. »