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Joe Biden préoccupé par le comportement de Donald Trump au lendemain de l’élection présidentielle

Dans une interview à CBS, qui sera diffusée dimanche 11 août, le titulaire de la Maison Blanche a déclaré qu’il n’était « pas certain » que la transition serait pacifique si le milliardaire républicain perdait l’élection de novembre face à Kamala Harris.

Le président Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris, qui aspire à lui succéder, se sont alarmés, mercredi 7 août, de la menace que ferait peser leur rival Donald Trump sur la démocratie américaine, quelle que soit l’issue de l’élection présidentielle de novembre.

« Si Trump perd, je ne suis pas du tout sûr » qu’une transition pacifique du pouvoir aura lieu, a répondu le leader démocrate à une question sur la chaîne de télévision CBS sur le sujet.

Cet entretien, dont un extrait a été publié mercredi et qui sera diffusé en intégralité dimanche 11 août, est le premier du président de 81 ans depuis qu’il a renoncé le 21 juillet à briguer un second mandat.

Kamala Harris met en garde contre la victoire des milliardaires

Donald Trump, ancien président républicain, n’a jamais concédé sa défaite de 2020, a fait face à deux procédures de destitution, à deux inculpations pour avoir tenté d’annuler les résultats de cette élection, une pour son rôle dans la prise d’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, et a été reconnu coupable pénalement de versements d’argent pour faire taire les gens lors de sa campagne victorieuse de 2016.

Alors que Joe Biden craint des violences en cas de défaite de Donald Trump le 5 novembre, sa vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris a mis en garde contre une victoire du milliardaire.

« Donald Trump a ouvertement promis que, s’il était réélu, il serait un dictateur dès le premier jour, qu’il utiliserait la Justice contre ses ennemis politiques (…) et même qu’il abrogerait, je cite, la Constitution », a-t-elle déclaré lors d’un discours de campagne passionné au coeur du « Midwest », dans l’Etat-clé du Wisconsin, qui risque de pencher du côté des démocrates ou des républicains en novembre.

« Quelqu’un qui suggère d’abroger la Constitution des États-Unis ne devrait plus jamais avoir l’occasion de se tenir derrière le sceau du président des États-Unis », a déclaré la juge sous les applaudissements de la foule rassemblée à l’extérieur à Eau Claire, avec son nouveau colistier Tim Walz.

L’ancien sénateur et procureur de Californie et le gouverneur du Minnesota, tout sourire et grande gueule, ont fait vibrer la corde patriotique d’une « Amérique normale » des « classes moyennes ». Ils n’ont plus que trois mois pour convaincre les indécis.

Le vice-président a réussi à combler l’écart avec Donald Trump dans les sondages, qui montrent désormais les deux camps au coude à coude.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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