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Joe Biden affirme que Nancy Pelosi et les dirigeants démocrates ont précipité son éviction

Dans une interview ce dimanche 11 août sur CBS, Joe Biden, arrivé en juin 2023, a admis avoir renoncé à un dernier mandat sous la pression de son camp démocrate.
JIM WATSON / AFP Dans une interview ce dimanche 11 août sur CBS, Joe Biden, arrivé en juin 2023, a admis avoir renoncé à un dernier mandat sous la pression de son camp démocrate.

JIM WATSON / AFP

Dans une interview ce dimanche 11 août sur CBS, Joe Biden, arrivé en juin 2023, a admis avoir renoncé à un dernier mandat sous la pression de son camp démocrate.

ETATS-UNIS – Nombreux sont ceux qui l’ont poussé vers la sortie. Dans une interview diffusée sur la télévision CBS ce dimanche 11 août, Joe Biden a admis avoir renoncé à un dernier mandat sous la pression de son camp démocrate. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a notamment fait pression sur lui.

Le président des Etats-Unis, qui a abandonné la course à la Maison Blanche le 21 juillet, a expliqué que les députés démocrates avaient exprimé de sérieuses craintes sur leurs chances d’être réélus lors des élections législatives partielles qui se tiendront le même jour que l’élection présidentielle, le 5 novembre.

Les grandes questions

« Un certain nombre de mes collègues démocrates à la Chambre des représentants et au Sénat pensaient que j’allais leur faire du mal. »il l’a reconnu, en citant seulement Nancy Pelosi.

L’influente ancienne cheffe de file démocrate à la Chambre des représentants a reconnu la semaine dernière qu’elle avait prévenu que la campagne de Joe Biden, 81 ans, ne mènerait pas « Pas sur le chemin de la victoire », en raison de son âge et face à la  » danger «  par Donald Trump.

L’élu californien avait également estimé début juillet qu’il s’agissait « légitime » de s’interroger sur la santé du président à l’approche de l’élection présidentielle.

Depuis trois semaines, la presse américaine affirme que Nancy Pelosi, qui n’a jamais soutenu Joe Biden pour un dernier mandat, et l’ancien président Barack Obama ont fait pression sur le locataire de la Maison Blanche pour qu’il jette l’éponge.

DONC, « J’avais peur que si je restais dans la course, on ne me poserait de questions que sur ce sujet. »a répondu l’intéressé sur CBS qui a réalisé cette courte interview il y a quelques jours à la Maison Blanche.

Son « âge » est entré en jeu

Visiblement en meilleure forme que lors de son désastreux débat du 27 juin en direct sur CNN face à Donald Trump, Joe Biden a aussi à moitié admis que son âge avait pesé dans sa décision de se retirer.

« J’ai du mal à dire mon âge (…) j’ai du mal à le dire »a admis l’octogénaire, qui cherche de plus en plus souvent ses mots et dont l’expression orale d’une voix faible et rauque est parfois difficile à comprendre.

Il a cependant assuré qu’il n’avait pas « pas de problème sérieux » santé et que le soir de ce débat calamiteux contre Donald Trump, il était « vraiment, vraiment, un mauvais jour (…) parce que malade ».

Après son retrait, Joe Biden a immédiatement apporté son soutien à sa vice-présidente Kamala Harris, 59 ans. Immédiatement en campagne, l’ancienne procureure et sénatrice de Californie, une femme noire d’origine jamaïcaine et indienne, est assurée d’être investie par la convention du Parti démocrate à Chicago du 19 au 22 août, avec son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz.

« Obligation envers le pays »

« J’ai l’obligation envers le pays de faire la chose la plus importante que nous puissions faire : nous devons, nous devons vaincre Trump », a déclaré Biden, promettant de faire campagne sur ce « ticket ». Harris/Walz, qui bénéficie d’un élan au sein du parti et parmi les électeurs démocrates.

Les sondages publiés samedi donnent Kamala Harris vainqueur face à Donald Trump dans trois Etats clés qui pourraient décider du sort de l’élection, inversant la tendance des derniers mois et à un moment où la campagne républicaine est en difficulté.

Car pour Joe Biden, son rival Donald Trump, qui a bouleversé la démocratie américaine en une décennie, sera « Un véritable danger pour la sécurité de l’Amérique » s’il revient à la Maison Blanche le 20 janvier 2025.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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