Job d’été : les étudiants réclament le retour du programme STEP

Dans un communiqué, l’Union des étudiants de l’Université de Calgary rappelle que les associations étudiantes demandent depuis des années au gouvernement de rétablir ce programme, mais ces appels restent lettre morte
.
Chris Beasley, vice-président des affaires externes à la University of Alberta Students’ Society à Edmonton, souhaite également un soutien provincial qui, selon lui, est nécessaire pour créer davantage d’emplois d’été.
Le programme MARCHER
a fourni des subventions aux municipalités, aux petites entreprises et aux organisations à but non lucratif en échange de l’embauche d’étudiants entre mai et août.Le mécanisme a été annulé par le gouvernement provincial, qui a alors justifié sa décision en disant que les fonds mobilisés pour le programme n’étaient pas gérés efficacement.
Les temps sont durs pour les étudiants, déclare Shaziah Jinnah Morsette, présidente du syndicat représentant les étudiants de l’Université de Calgary.
Au cours des deux derniers étés, dit-elle, 1 étudiant sur 5 à Calgary qui voulait un emploi d’été à temps plein ne l’a pas trouvé. Et cela devrait continuer cette année en l’absence d’un programme provincial d’emplois pour étudiants.
elle dit.
» Le chômage des jeunes demeure environ le double de la moyenne provinciale. Les étudiants n’ont pas de soutien provincial pour trouver des possibilités d’emploi. »
Chris Beasley souligne que cette situation renforce les pressions qui pèsent déjà sur eux. Celles-ci concernent notamment la cherté de la vie et l’augmentation des frais de scolarité.
» Oui, les étudiants sont en difficulté. Ils paient au moins 33 % de plus pour leurs frais de scolarité tout en subissant les mêmes pressions inflationnistes sur les autres biens et services que tout le monde. »
Yaël Orsot, coprésident de l’Association étudiante du Campus Saint-Jean, déplore que, malgré ce contexte difficile, les universités continuent d’augmenter les frais de scolarité : Nous avons eu une augmentation récente.
Pour sa part, il note qu’il n’a reçu aucun témoignage d’étudiants du campus francophone faisant état de difficultés à trouver un emploi d’été. Mais ce qui est certain, dit-il, c’est que la situation est précaire
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Prisca Pange Ibinimion agente de mobilisation des employeurs chez Accès-Emploi, dit pouvoir confirmer qu’il y a des offres d’emplois d’été pour les jeunes. Elle dit croire cependant que la demande est plus forte que les emplois disponibles.
Avec les informations de Flore Tamko Mbensi
canada-ici