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JO Paris 2024 : pas de tentative de minimums olympiques à Oyonnax pour Kevin Mayer ce week-end

JO Paris 2024 : pas de tentative de minimums olympiques à Oyonnax pour Kevin Mayer ce week-end

Kevin Mayer n’est toujours pas qualifié pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Il reste cependant l’une des meilleures chances de médaille pour la délégation française sur la piste violette du Stade de France. Pour valider son ticket d’entrée, le double vice-champion olympique dans la spécialité (2026, 2021) doit réaliser 8.460 points avant le 30 juin, date limite. Dans le cas contraire, il restera devant sa télé ou en tribunes malgré son palmarès.

Ce total est largement à sa portée puisqu’il affiche un record personnel de 9 126 points, réalisé à Talence en 2018 lors de son record du monde. « C’est inconcevable de ne pas être à Paris. Après, il peut arriver que je ne sois pas là, mais ça ne m’est pas arrivé de ne pas me qualifier depuis des années et des années, déclarait-il il y a quelques semaines à Eurosport. J’ai toujours eu cette pression de me demander si j’allais pouvoir me qualifier. Je vais douter jusqu’au moment où je rentre en piste et m’exprime. »

Pas de panique

Le temps presse donc. Kevin Mayer doit réaliser cette performance dans les 50 prochains jours et il n’est pas en mesure de tenter sa chance chaque semaine. Les opportunités se font plus rares… et le décathlon d’Oyonnax, qui aurait pu être une option, n’en est finalement pas une. Les conditions n’y sont pas réunies, notamment au niveau météo.

Quelles options restent-elles pour celui qui portera la flamme ce 13 mai à Montpellier ? Si l’on regarde le calendrier, il y a un décathlon international en Europe jusqu’à fin juin. Mais toutes, comme celle de Götzis en Autriche le week-end prochain, ne se déroulent pas toutes dans des conditions optimales de performance.

Si rien ne va plus d’ici là, le Français aura droit à une dernière chance les 29 et 30 juin lors des Championnats de France. Seule certitude pour Kevin Mayer : il n’y a plus de temps à perdre. Mais cela ne le fait pas flipper. Il se qualifiait souvent à la dernière minute pour chaque Jeux Olympiques. Cela a plutôt bien fonctionné pour lui. « Sur les deux derniers mois, il y a eu une quinzaine de décathlons, et 50 % d’entre eux ont abandonné ces décathlons », a-t-il confié » en marge du passage de la flamme olympique à Montpellier, dont il était le dernier relayeur. J’ai beaucoup de médiatisation donc on parle beaucoup de mes abandons, mais au décathlon il y a toujours une ou deux épreuves qui tournent mal. Pour moi, en ce moment, ce sont les obstacles, j’essaie de régler ça. Chaque année, je devais me qualifier, je l’ai fait très tard, j’ai eu du mal. En 2012, je me suis qualifié le 5 juillet, trois semaines avant les Jeux olympiques. Si cela vous stresse… je ne suis pas stressé.

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