JO Paris 2024 : Macron annonce des « plans B et C » au Trocadéro ou au Stade de France pour la cérémonie d’ouverture
Dans un contexte où la France vient de remettre en place le plan Vigipirate à son stade maximum, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris est en plein débat. Ce lundi matin, dans une interview accordée à BFM TV/RMC, à 102 jours du lancement des Jeux olympiques, Emmanuel Macron a annoncé que des « plans B et C » étaient en préparation pour atténuer les risques éventuels lors de la cérémonie olympique. ouverture prévue sur la Seine.
« Si on pense qu’il y a des risques, selon l’analyse qu’on fait du contexte, on a des scénarios de repli », a commencé le président de la République. Il existe des plans B et C et nous les préparons en parallèle. » Depuis plusieurs mois, l’éventualité de ne pas pouvoir réaliser une cérémonie d’ouverture sur la Seine dans l’ensemble de la capitale était déjà dans l’esprit des autorités compétentes. Mais pour la première fois, plusieurs scénarios sont dévoilés par le chef de l’Etat.
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« On va faire une analyse en temps réel et on prépare une cérémonie qui se limiterait au Trocadéro, où on n’utiliserait pas toute la Seine, voire une cérémonie qui serait rapatriée au Stade de France, parce que c’est ça. se fait de façon classique. »
Un périmètre de sécurité huit jours avant la cérémonie d’ouverture
Rappelant que cette cérémonie d’ouverture serait « une première dans le monde », Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la France « (pourrait) le faire et (va) le faire ». Pour cela, le président de la République a rappelé qu’un périmètre de sécurité serait mis en place huit jours avant la cérémonie d’ouverture. « S’il y a un endroit où votre fils sera en sécurité, c’est bien là-bas », a-t-il assuré à un auditeur. Il y a toujours des risques dans la vie mais on s’en donne les moyens. On a anticipé, on met en place un périmètre très large, on va contrôler les gens qui sortent, restreindre la circulation. »
Il y a quelques jours, Gérald Darmanin indiquait au Parisien qu’à ce jour « nous n’avons pas de menace terroriste spécifique sur l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Il n’est donc pas question de remettre en cause cette organisation. »
Quant au déclenchement d’un éventuel plan B, le ministre de l’Intérieur a affirmé que si la capitale faisait l’objet de menaces claires et imminentes, il appliquerait « les décisions prises par le président de la République ».