JO Paris 2024 : la chorégraphe de la cérémonie d'ouverture Maud Le Pladec porte plainte pour « cyberharcèlement »
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JO Paris 2024 : la chorégraphe de la cérémonie d’ouverture Maud Le Pladec porte plainte pour « cyberharcèlement »

JO Paris 2024 : la chorégraphe de la cérémonie d’ouverture Maud Le Pladec porte plainte pour « cyberharcèlement »

Quatre jours après la plainte pour « menaces de mort » déposée par Thomas Jolly, Thierry Reboul et Alexandre Billard, c’est au tour du chorégraphe de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 de saisir la justice. Maud Le Pladec, la directrice de la danse de l’événement, a déposé plainte pour « cyberharcèlement », a indiqué le parquet de Paris au Parisien jeudi 8 août.

Mercredi 7 août, la chorégraphe de 48 ans s’est rendue dans l’après-midi au commissariat de Paris Centre pour déposer plainte. Selon nos informations, la danseuse a reçu « plusieurs messages haineux, menaçant son intégrité ainsi que le bon déroulement et la sécurité des cérémonies des Jeux olympiques sur son adresse mail personnelle ainsi que sur son compte Instagram ».

Sa plainte « rejoint » celle des organisateurs de la cérémonie

Bien qu’aucune interpellation n’ait été effectuée jusqu’à présent, l’enquête, initialement menée par le commissariat central de Paris, a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), a indiqué le parquet de Paris au Parisien.

Sa plainte a été « jointe » à celle des autres organisateurs de l’événement, a ajouté le procureur. Vendredi 2 août, plusieurs courriels insultants et haineux ont été envoyés au directeur artistique Thomas Jolly et à Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies de Paris 2024. Ces messages, reprenant un verset du Coran, indiquaient que « le châtiment d’Allah s’abattra sur les organisateurs à Saint-Denis », explique Le Parisien. Alexandre Billard, le directeur général adjoint de l’agence événementielle Ubi Bene, a également reçu des menaces.

Les trois hommes ont déposé plainte le 3 août. L’enquête, ouverte par le parquet de Paris, a été confiée à la Brigade de répression des infractions contre les personnes (BRDP).

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