Ce vendredi 26 juillet au soir, deux danseurs aveyronnais se sont produits sur la scène de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Des souvenirs à vie qui leur ont laissé des étoiles plein les yeux.
C’était une soirée historique. Vendredi soir, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a enthousiasmé les foules. Dans ce spectacle de rêve, deux jeunes danseuses ont apporté une touche aveyronnaise au milieu des 3 000 interprètes engagés : Maé Neyrolles et Fanny Gombert.
Passée par l’école de danse de Dominique Jean et Camille Vigier à Rodez, la duo s’est produite dans la scène « Synchronicity », face à Notre-Dame. Entourée de ses camarades du Ballet de Lorraine parisien, où elle se produit toute l’année, Maé Neyrolles a performé en direct sur la tapisserie couleur or, symbolisant le travail des artisans dans la restauration du monument. « C’était assez extraordinaire », a-t-elle confié. « Ce n’est pas tous les jours qu’on travaille sur un projet de l’ampleur des Jeux Olympiques, mais il y avait une bonne énergie dans le groupe. On a vraiment aimé danser ensemble ». Le résultat est d’autant plus époustouflant que les danseurs n’ont eu que deux semaines pour maîtriser la chorégraphie. « Même si ce projet demandait beaucoup de confidentialité en amont, l’apprentissage a été rapide. La direction artistique était très claire dans ses exigences. On était confiants pour la prestation finale ».
Le spectacle d’une vie
De son côté, Fanny Gombert s’est produite quelques jours auparavant. Avec sa compagnie parisienne de danse verticale, Retouramont, elle s’est aventurée au cœur des échafaudages de restauration du célèbre monument parisien. Pour un résultat lumineux et symbolique. « Sa prestation était fabuleuse », soupire sa complice Camille Vigier, toute émue. « La voir opérer sur les bâtiments de la cathédrale Notre-Dame est une grande fierté ! »
La tête encore un peu dans le flou, le duo a eu du mal à prendre la mesure de l’événement. « Quand on est au cœur de l’action, avec l’adrénaline, on fait abstraction du contexte, explique Maé Neyrolles. On essaie de ne pas tomber dans l’émerveillement, ce qui fait qu’on ne se rend pas vraiment compte de l’ampleur de l’événement. On ne le découvre que le lendemain, en voyant les nombreux messages des proches. »
Place désormais au repos et à quelques vacances pour les deux artistes qui passeront le flambeau à d’autres danseurs pour la cérémonie de clôture le dimanche 11 août.