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JO Paris 2024 : à Versailles, les travaux interrompus par l’inspection du travail

JO Paris 2024 : à Versailles, les travaux interrompus par l’inspection du travail

Le parc de Versailles, l’un des sites d’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 qui accueilleront les sports équestres et le pentathlon moderne, sera-t-il prêt pour le début des épreuves le 27 juillet ? Un stade de saut d’obstacles de 16 300 places doit être achevé pour le début des compétitions. Selon les informations de l’Equipe, les inspecteurs du travail considéraient le 8 mars qu’il existait un « danger grave et imminent de chute de hauteur » pour les salariés qui installaient les tribunes et gradins et dont « certains se sont retrouvés à une hauteur estimée entre 19 et 19 m ». et 20 mètres.

Le chantier du Concorde a également impacté

D’autres étaient « positionnés sur des planches qui n’étaient pas fixées à la structure, et risquaient donc de glisser, de basculer ou de tomber sur les autres salariés situés en contrebas. » Les inspecteurs ont alors exigé l’arrêt immédiat du chantier le jour même, avant d’informer l’entreprise une semaine plus tard qu’ils n’autorisaient pas la reprise des travaux.

Ces discussions sur la sécurisation des chantiers avec l’inspection sont quotidiennes. D’autres sites ont déjà connu des arrêts avec une reprise plus ou moins rapide des travaux avec des mesures correctives. Lors d’une audience qui s’est tenue début avril au tribunal administratif de Versailles, GL Events – qui construit les deux tiers des 200 000 places provisoires en tribune des JO (ainsi que les installations de la F1, de la tribune du 14 juillet et de celle du Tour de France) sur les Champs Elysées) et celui de Versailles ont donc exigé la reprise du chantier, invoquant un « risque de pénalités de retard », et que « l’interruption des travaux » compromettait « la tenue des manifestations sportives liées aux Jeux Olympiques ». et donc d’« intérêt public majeur ».

Ces arguments n’ont pas été retenus par la Direction régionale et interministérielle de l’économie, de l’emploi, du travail et de la solidarité d’Île-de-France (DREETS). « La condition relative à l’urgence n’est pas remplie puisque l’intérêt financier de l’entreprise doit être mis en balance avec l’intérêt public des décisions attaquées, à savoir la protection de la santé des salariés », indique l’instance. Les interruptions des travaux de montage des stands et stands ne causent pas de préjudice suffisamment grave et immédiat à l’organisation des compétitions qui ne débutent que fin juillet ; enfin, l’intérêt public justifie la réalisation d’arrêts de travail. »

Malgré ces soucis de timing, Paris 2024 n’est pas inquiété. « Tout cela (la visite de l’inspection du travail) fait l’objet de toute notre vigilance entre nous et parmi les organismes d’inspection. Cela nous rassure. D’une certaine manière, c’est très classique. » Des problèmes similaires sont apparus sur le site du Concorde à partir du 14 mars. GL Events assure que les salariés ont depuis repris le travail normalement. La société se réserve le droit d’engager à nouveau une action en justice.

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