JO de Paris 2024 : Noah Lyles, évacué en fauteuil roulant après son bronze sur 200 m, a couru avec le Covid
Malgré sa médaille de bronze, il a quitté la piste en fauteuil roulant, laissant planer le doute sur son état de santé après la course. On commence à comprendre pourquoi. La Fédération américaine d’athlétisme, citée par plusieurs médias anglo-saxons comme la BBC et NBC, affirme que Noah Lyles a participé à la finale du 200 m ce jeudi soir alors qu’il était testé positif au Covid-19.
L’Américain, vainqueur de la finale du 100 m dimanche dernier, a terminé en troisième position en 19’70, derrière son compatriote Kenny Bednarek (19’62) et le Botswanais Letsile Tebogo (19’46).
« Je me suis senti diminué »
En zone mixte, quelques minutes après la course, Noah Lyles a lui-même confirmé avoir été testé positif au coronavirus avant cette course. « Oui, en effet, cela m’a affecté », a-t-il déclaré aux journalistes derrière un masque noir. « Je me suis senti diminué. »
Les images de Noah Lyles, essoufflé après sa course, ont été publiées sur les réseaux sociaux par Eurosport. On ne sait toujours pas avec certitude s’il s’agit du Covid-19, d’une crise d’asthme ou d’un autre problème de santé qui a contraint l’Américain à être évacué en fauteuil roulant.
Avant la demi-finale du 200 m, Noah Lyles a été aperçu dans la salle d’appel portant un masque chirurgical. Dans une interview à la télévision américaine, l’athlète de 27 ans affirme avoir été testé positif au Covid-19 mardi matin. Il assure n’avoir jamais pensé à se retirer du 200 m, sa course favorite.
« Je voulais faire la course. On m’a dit que c’était possible, alors je me suis contenté de rester à l’écart des autres et d’enchaîner les tours », a-t-il déclaré après avoir disputé sa demi-finale mercredi. « Des trois derniers jours, celui-ci a été de loin le meilleur. Je ne peux pas dire que je suis à 100 %, mais plutôt à 90 ou 95 %. »
L’athlète devait au minimum participer à la finale du relais 4 x 100 m vendredi soir. Sera-t-il sur la piste du Stade de France ? La délégation américaine ne l’a pas encore annoncé. Pour Noah Lyles, ses coéquipiers ont « prouvé avec une grande certitude qu’ils pouvaient le gérer ». La confiance règne.
