JO de Paris 2024-Dopage : « Je me sens très mal… » Plusieurs sportifs ont déjà été contrôlés positifs et sanctionnés
Les autorités ont détecté plusieurs cas de tests aux résultats anormaux, qui ont conduit à l’exclusion des athlètes concernés des Jeux Olympiques.
La volleyeuse dominicaine Lisvel Eve Mejia
L’athlète a été contrôlé positif au furosémide (un diurétique) lors de la dernière Ligue des Nations et a été exclu des Jeux olympiques de Paris, a indiqué samedi 27 juillet la Fédération internationale de volleyball. « La FIVB a été informée d’un cas de dopage positif lors de la Ligue des Nations 2024 (disputée en mai et juin, ndlr) lié à un joueur de l’équipe nationale de la République dominicaine. L’athlète en question a donc quitté les Jeux et a été remplacé », a expliqué la Fédération dans un communiqué.
Plus tôt, dans un autre communiqué, le Comité olympique dominicain avait annoncé le test positif de la joueuse de 32 ans, évoquant « un contrôle antidopage de routine aux Jeux olympiques de Paris ». La joueuse a été « retirée de l’équipe » et risque « une sanction de quatre ans », a ajouté le Comité, précisant que la substance interdite détectée est le furosémide, un diurétique. « Je me sens très mal et je suis déçue de moi-même », explique Lisvel Eve Mejia, citée dans le communiqué. « C’était un oubli de ma part de ne pas avoir vérifié avant de prendre un médicament pour lutter contre la rétention d’eau », a poursuivi la joueuse.
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La boxeuse nigériane Cynthia Temitayo Ogunsemilore
Inscrite aux Jeux de Paris, elle a été suspendue pour violation des règles antidopage, a annoncé samedi dans un communiqué l’Agence de contrôles internationale (ITA). « Un échantillon prélevé sur la boxeuse Cynthia Temitayo Ogunsemilore a produit un résultat d’analyse anormal sur une substance interdite spécifiée, le furosémide (classé dans la catégorie S5 des diurétiques et agents masquants selon la liste des substances interdites de l’Agence mondiale antidopage) », écrit l’ITA.
« L’athlète a été informé de cette affaire et a été provisoirement suspendu en attendant la résolution de cette affaire conformément au Code mondial antidopage et aux règles antidopage du CIO applicables aux Jeux de Paris 2024 », a déclaré l’agence. « Cela signifie que cet athlète est interdit de concourir, de s’entraîner ou de participer à toute activité pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. »
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L’échantillon a été prélevé par les responsables de l’ITA lors d’un contrôle hors compétition jeudi à Paris, en amont de la cérémonie d’ouverture des Jeux, a ajouté l’ITA. « Le résultat a été communiqué par le laboratoire parisien accrédité par l’Agence mondiale antidopage le 27 juillet 2024. » Le boxeur peut faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Elle peut également demander l’examen de l’échantillon B prélevé lors du même test. Boxeuse dans la catégorie des -60 kg, Ogunselimore, 22 ans, devait faire ses débuts au tournoi olympique lundi.
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Le judoka iranien Sajjad Sehen
Sajjad Sehen a été testé positif à une substance anabolique interdite, ce qui constitue le premier cas de dopage aux Jeux olympiques de Paris vendredi. L’échantillon prélevé sur Sajjad Sehen « s’est révélé positif aux substances interdites méthandiénone et boldénone », toutes deux inscrites sur la liste des substances interdites de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
L’échantillon a été prélevé par l’ITA lors d’un contrôle hors compétition effectué mardi à Paris et les résultats ont été publiés jeudi par le laboratoire accrédité par l’AMA. L’Irakien de 28 ans devait participer pour la première fois aux Jeux olympiques, où il devait concourir dans la catégorie des moins de 81 kilos. Il a été provisoirement suspendu jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur son cas.
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« L’athlète a le droit de contester sa suspension provisoire devant la section antidopage du Tribunal arbitral du sport », a souligné l’ITA, et de faire réanalyser l’échantillon. Pour Herda Raouf, la cheffe de la délégation irakienne, Sajjad Sehen « a subi une opération chirurgicale qui a pu l’amener à prendre certains médicaments », a-t-elle déclaré à l’AFP.
