JO 2024 : « Liberté sexuelle, liberté religieuse, liberté de se moquer, liberté de caricaturer… » Gérald Darmanin répond aux évêques de France après la cérémonie d’ouverture

Gérald Darmanin a défendu lundi 29 juillet la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, affirmant que la France était « un pays de liberté, liberté sexuelle, liberté religieuse, liberté de se moquer, de caricaturer », face aux critiques notamment de la Conférence des évêques de France (CEF).

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L’épiscopat catholique a déploré samedi « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ». « On peut aimer ou ne pas aimer certains tableaux, c’était mon cas. Mais je pense qu’il ne faut pas comprendre au-delà de ce que la France laisse comme message, (c’est-à-dire) un message de liberté », a ajouté sur France 2 le ministre démissionnaire de l’Intérieur, également en charge des cultes.

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« Les évêques de France communiquent comme ils l’entendent (…). L’art, et ce que nous avons vu était de l’art, a toujours été critiqué par les chefs religieux et d’autres, mais il faut accepter ce débat autour de l’art et cette liberté de création des artistes, sinon nous ne sommes pas la France », a poursuivi Gérald Darmanin, pour qui « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ».

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Bien que les scènes incriminantes n’aient pas été mentionnées par le CEF, un moment notable de la cérémonie fut un tableau intitulé « Festivité » qui commençait par une image d’un groupe à une table, incluant plusieurs drag queens, rappelant « La Cène », le tableau de Léonard de Vinci représentant le repas de Jésus avec ses apôtres.

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Cette affirmation a été démentie par Thomas Jolly, l’auteur de la cérémonie. Certains y ont vu une référence au tableau « La Fête des Dieux » peint au XVIIe siècle par Jan Harmensz van Biljert.