JO 2024 : la SNCF offre jusqu’à 1 900 euros de prime aux cheminots
Après une succession de tables rondes et des mois de négociations, pour préparer les Jeux Olympiques, la SNCF a présenté son offre finale aux cheminots. Le projet d’accord présenté ce mercredi après-midi aux organisations syndicales (CGT Cheminots, Unsa Ferroviaire, SUD Rail, CFDT Cheminots) propose une prime journalière de 95 euros brut. Jusque-là, la compagnie ferroviaire se contentait d’une offre de 50 euros brut par jour.
Ainsi, un salarié embauché sur la période (du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre) pendant 20 jours bénéficiera d’une indemnité de 1.900 bruts. Il s’agit du même montant accordé aux policiers par le ministère de l’Intérieur, à partir de janvier. En moyenne, les 50 000 cheminots présents sur le pont, en Ile-de-France et dans les villes hôtes, recevront 1 000 euros brut. C’est autant que leurs homologues de la RATP, mobilisés aux mêmes périodes. La direction de la SNCF a donné jusqu’au 4 juin aux syndicats pour signer leur signature. Ce mardi, SUD Rail et la CGT Cheminots ont mené une grève massive provoquant de nombreuses perturbations pour les usagers, sous la forme d’un coup de pression à la veille de la table ronde.
Pour l’instant, aucune organisation ne souhaite communiquer, préférant « consulter ses membres » au préalable. « Cependant, je pense que nous avons fait des progrès significatifs. Nous voulions que tout cela se termine rapidement, cela va dans le bon sens», déclare un responsable syndical d’un groupe dit «réformateur».
À cette prime quotidienne s’ajoutent diverses autres compensations financières, dont certaines ont déjà été évoquées il y a plusieurs mois. D’abord, ce mercredi, la SNCF a mis sur la table une « indemnité journalière spécifique de garde d’enfants jusqu’à 12 ans » d’un montant de 50 euros. Aussi, les cheminots, qui ne pourront pas prendre leurs congés en Ile-de-France pour assurer un plan de transport très conséquent, percevront également une indemnisation pour prendre leur congé en période de « moindre besoin ». C’est-à-dire à des moments où l’activité est faible. Cela s’élève à 22,76 euros par jour. A ce « soutien forfaitaire » s’ajoutent deux autres propositions, également financières, avec une amélioration du « compte épargne temps » (CET) et une augmentation du rachat de la RTT.
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