Des agents de la police antidopage se sont rendus au domicile des athlètes pour mener des investigations. Les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août) s’achèvent ce dimanche, avec la cérémonie de clôture au Stade de France.
Des gendarmes chargés de la lutte antidopage ont mené jeudi 8 août des perquisitions au village olympique dans le cadre d’une enquête visant l’entraîneur algérien d’athlétisme Amar Benida et le médaillé de bronze du 800 mètres, Djamel Sedjati, a-t-on appris samedi 10 de sources proches du dossier, confirmant une information du quotidien. L’équipe.
Selon l’une de ces sources proche du dossier, c’est surtout l’entraîneur Amar Benida qui était dans le viseur des enquêteurs.
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Ces perquisitions ont été menées par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), également en charge des dossiers de dopage.
Djamel Sedjati a terminé troisième de la finale olympique du 800 m, samedi soir au Stade de France. « Il ne s’est rien passé (d’important). Ce sont des choses auxquelles les sportifs peuvent être confrontés », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse après la finale. « Grâce à Dieu, ce n’était qu’un léger désagrément, j’ai pu rapidement revenir à la normale ».
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Interrogés par l’AFP, ni le parquet de Paris ni l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) n’ont répondu à la plainte, pas plus que l’Agence de contrôles internationale (ACI) et le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo).
Dans un communiqué, le Comité olympique algérien a exprimé « sa profonde indignation face à ces tentatives malveillantes visant à ternir l’image de l’un de ses champions ». « Toutes les mesures légales ont été immédiatement prises pour protéger notre champion », a-t-il ajouté.
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« Nous réaffirmons notre soutien total au champion Djamel Sedjati et à tous nos athlètes qui représentent l’Algérie sur la scène internationale avec honneur et fierté », poursuit le comité olympique.