Jeux Paralympiques : avec 75 médailles, les Bleus atteignent leur objectif
« Le paracyclisme devrait rapporter la moitié des médailles d’or. » C’est en ces termes que Jean Minier, directeur sportif du Comité paralympique et sportif français, nous présentait, dans une interview juste avant les Jeux, le rôle attribué à la petite reine.
Avec 10 des 19 médailles d’or remportées sur un total de 75 médailles (28 d’argent et 28 de bronze), les cyclistes assument leur statut de leaders du handisport français. Avec ce résultat, la France termine 8et au tableau des médailles et a atteint son objectif sportif d’entrer dans le top 8, ce qui comprend « le concert des grandes nations paralympiques ».
Comme à Tokyo en 2021, la Chine termine sur la plus haute marche du podium (220 médailles, dont 94 en or), loin devant la Grande-Bretagne (124 médailles, dont 49 en or) et les États-Unis (105 médailles, dont 36 en or). Douzième à Rio en 2016 (28 médailles, dont 9 en or), puis 14et A Tokyo (54 médailles, dont 11 en or) malgré de meilleurs résultats, la délégation française a clairement bénéficié de « l’avantage du terrain ». A commencer donc par les cyclistes, avec 28 médailles sur piste et sur route (12 en argent et 6 en bronze) pour un objectif initial fixé entre 20 et 30.
Le triathlon et le badminton sont là
Alexandre Léauté, qui visait au moins deux médailles d’or, a répondu présent avec deux titres et deux médailles de bronze, mais c’est Mathieu Bosredon, avec trois titres au total en handbike, qui est devenu l’athlète français le plus doré des Jeux (contre-la-montre, course individuelle et relais mixte par équipes – H1-5). Également très attendue, Heïdi Gaugain est repartie avec trois médailles d’argent en poursuite individuelle C5, contre-la-montre C5 et course en ligne C4-5.
Comme prévu, la natation, qui a réalisé sa meilleure moisson depuis vingt ans, est le deuxième sport le plus rémunérateur avec pas moins de 14 médailles, mais seulement deux en or (Emeline Pierre, 100 m S10 et Ugo Didier, 400 m nage libre S9).
Les podiums des frères Portal ont marqué les esprits avec quatre médailles, dont trois d’argent pour Alex (22 ans) et un doublé argent et bronze avec son cadet Kylian (17 ans). Le triathlon s’est également distingué avec les deux titres d’Alexis Hanquinquant, déjà sacré à Tokyo, et Jules Ribstein, tout comme le badminton où Lucas Mazur a conservé son titre en simple (SL4), rejoint par Charles Noakes (SH6).
Persister, analyser et féminiser
Les belles surprises viennent d’Aurélie Aubert (11et Français) et Tanguy de la Forest. Le natif de Dreux, atteint de paralysie cérébrale, a offert à la France sa première médaille d’or en boccia, tandis que le Breton a remporté la finale mixte du tir à la carabine couchée à 10 m. Enfin, les Bleus du cécifoot ont mis la touche finale en remportant la finale face à l’Argentine au pied de la Tour Eiffel (1-1, 3 tirs au but à 2), seule médaille en sport collectif.
» Ce qui nous reste à faire, c’est de persévérer dans le temps. « , a souligné Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français, satisfaite malgré des sports qui ont » n’a pas été à la hauteur « , à l’image du tennis ou de l’athlétisme, qui compte le plus d’épreuves et où les Bleus n’ont ramené que cinq médailles, dont zéro en or. La féminisation s’annonce comme l’autre défi, avec seulement 82 femmes engagées, sur 237 athlètes, à Paris.
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