Qui a semé le chaos sur le réseau ferroviaire français jeudi soir dernier ? Les centaines de milliers de voyageurs concernés aimeraient sans doute le savoir. Tout comme la SNCF, à qui cette paralysie partielle du réseau TGV, en plein week-end estival, risque de coûter cher. Sans parler du gouvernement, qui se serait volontiers passé de cette ombre portée sur ses efforts de sécurisation du territoire, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Pour l’heure, les auteurs du sabotage et leurs éventuels commanditaires restent inconnus. Mais l’enquête progresse et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, affiche son optimisme quant à l’identification rapide des responsables.
