Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Nouvelles du Canada

Jeux d’hiver significatifs pour les athlètes… et les Radio-Canadiens | Jeux de l’Arctique 2023


Marc-Éric Bouchard : Voir naître une étoile

Pour le journaliste sportif Marc-Éric Bouchard, les favoris sont une affaire de rencontres. Les Jeux ont été pour lui l’occasion de découvrir de nouveaux athlètes, entraîneurs et parents.

Son première étoilecomme il aime la décrire, est la skieuse Tula Sundholm.

Elle a remporté l’or et l’argent en ski alpin devant sa famille aux Jeux d’hiver de l’Arctique [et] elle était si fière de me parler en françaisil rappelle.

Matisse Harvey : ces cérémonies qui donnent le ton

Une couverture des Jeux d’hiver a ses propres inconvénients. Entre vols annulés, alertes grand froid, pépins logistiques liés à la distance entre les différents sites et déroulement réel des événements, une foule d’événements peuvent marquer les reporters sur le terrain.

Pour le journaliste Matisse Harvey, cependant, la magie a commencé à opérer dès le premier jour. Mon moment fort des Jeux a été la cérémonie d’ouverture du samedi soirelle dit.

Les athlètes des délégations des communautés nordiques circumpolaires étaient tout sourire lors des cérémonies d’ouverture des Jeux d’hiver de l’Arctique.

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

» Ce fut un moment d’émotion pour les jeunes athlètes qui avaient attendu cinq ans avant de se retrouver pour cette compétition… Et pour les journalistes, le challenge était de rendre justice à ce moment… malgré le froid extrême ! »

Une citation de Matisse Harvey, journaliste au Nunavut pour ICI Grand Nord

Cette cérémonie a particulièrement donné le ton pour la suite de la semaine : des athlètes aux yeux pétillants qui arboraient un sourire contagieux et suaient de bonheur.

Elle se considère privilégiée d’avoir eu l’occasion de lire cette joie dans les yeux des athlètes.

Richard Marion : l’endurance, un saut à la fois

Dans toute compétition, il peut y avoir un sport qui nous frappe plus que les autres, que ce soit par la force ou l’endurance qu’il demande aux athlètes, ou encore par la beauté des mouvements ou la dextérité qu’il impose.

Des Olympiades, le caméraman Richard Marion en a vu plus d’une et ce n’étaient pas non plus ses premiers Jeux d’hiver de l’Arctique, mais le maître de l’image n’avait aucun souvenir de l’épreuve qui lui a coupé le souffle cette année.

Je ne me souviens pas avoir vu le saut d’articulation, confie-t-il, tout en reconnaissant que le saut sur les articulations a de quoi impressionner. Les athlètes qui la pratiquent doivent parcourir la plus grande distance possible en sautant sur les poings fermés et sur la pointe des pieds sans qu’aucune autre partie de leur corps ne touche le sol.

Le gagnant de l’or ulu de cette année, Chris Stipdonk, résident des Territoires du Nord-Ouest, a sauté 188 pieds (57,3 m) avant de s’effondrer. A 37 ans, il a annoncé sa retraite du sport après sa performance.

Chris Stipdonk des Territoires du Nord-Ouest participe à son épreuve de saut d'articulation aux 26e Jeux d'hiver de l'Arctique à Wood Buffalu, en Alberta, le mercredi 1er février 2023.

L’athlète des Territoires du Nord-Ouest Chris Stipdonk a remporté la médaille d’or ulu au saut aux phalanges.

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

Quand je l’ai vu et quand j’ai vu les jointures qui saignaient et n’avaient plus de peau, je me suis dit : « Ça doit faire mal ! Ce sont des mecs qui sont vraiment difficile! »lance Richard, en repensant à ce service.

Julie Plourde : vivre si loin et avoir des racines si proches

Le métier de journaliste demande, entre autres, de porter une attention particulière aux personnes qui nous entourent et aux situations qui se développent dans l’environnement dans lequel nous nous trouvons.

Pour la journaliste Julie Plourde, c’est une discussion informelle entre l’entraîneur de l’équipe de tennis de table du Groenland et le père d’un athlète du Nunavut qui s’est révélée révélatrice.

Le père de l’athlète est un résident de Kugluktuk, une région [du Nunavut] où l’inuinnaqtun est parlé, elle dit. Dans l’échange dont Julie a été témoin, les deux hommes parlaient de la réalité de leurs communautés et des traditions qui les animent.

Ils ont également parlé de leurs langues respectives, qui présentent des similitudes, car les deux viennent de communautés distantes de milliers de kilomètres. l’un de l’autre.

Cet échange, dont un extrait a été posté sur Facebook, témoigne de la raison d’être des Jeux de l’Arctique, selon elle.

Ça représentait vraiment l’esprit de l’Arctique… ces moments, qui se déroulent en marge des compétitions, où les gens se rencontrent et où l’on voit qu’il y a des liens entre les membres des délégations de l’Arctique montrer que ce qui se passe à l’extérieur du stade peut être aussi important que les sports eux-mêmes.

» Ça m’a fait voir, tout comme eux, l’importance de l’esprit de ces jeux ! »

Une citation de Julie Plourde, journaliste aux Territoires du Nord-Ouest pour ICI Grand Nord
Bannière des Jeux d'hiver de l'Arctique Wood Buffalo.

canada-ici

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Photo de Jewel Beaujolie

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
Bouton retour en haut de la page