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« Jetez Macron aux oubliettes, mais pas la « start-up Nation » et encore moins la Nation ! « . L’édito de Charles SANNAT

Mes chers impertinents, mes chers impertinents,

Jetez Macron aux oubliettes, mais pas la « start-up Nation » !

Dans cette atmosphère de désengagement évident de la macronie que je comprends parfaitement pour en avoir chronique les défauts, les excès et les méchancetés, rarement un secteur économique, en l’occurrence les « start-ups », aura été aussi lié à un leader politique. Des Gilets Jaunes aveuglés aux non vaccinés qu’ils voulaient embêter, de ceux qui ne sont rien, à ceux qui ne comprennent rien, ce président ne restera dans l’histoire que comme un mozarillon de pacotille et un destructeur. Un fossoyeur. Liquidateur d’une nation et d’une population qu’il déteste tant.

Macron a enfin résumé la France avec ses start-up, ses créateurs pleins de « money », de l’argent facilement levé et qui coule librement, une croissance rapide, bref, ça scintille, ça brille, nettement plus que la vieille industrie. un peu dégoûtant où l’on fait travailler des canailles, des gens qui ne sont rien ou pas grand-chose, et qui votent généralement mal. Cela brille plus que l’immobilier où il faut construire des blocs de béton à la sueur de son front… même les plus populaires. Ils sont européistes parce qu’ils ont besoin au moins d’un marché européen, ils sont avant tout mondialistes, parce que le monde est leur terrain de jeu, leur terrain de chasse et leur argent.

Si on va plus loin, les start-uppers, ces salariés bien payés, citadins, qui voyagent beaucoup en avion mais mangent du quinoa, donnent des leçons au reste de la France, celle du salaire du travail, la France qui se lève tôt, qui prend sa voiture et pas un Uber et ces deux France, ne se parlent plus. Elles se détachent. D’un côté il y a la France des « quelque part » et celle des « nulle part ». La France des quelque part, c’est celle des enracinés, des gens qui sont de quelque part. Ils sont nés dans ce village, ils sont attachés à cette terre, à leurs pierres, à leurs rivières, à la maison de leurs mères, de leurs pères, aux cimetières de leurs grands-mères et grands-pères. Dans tous les pays du monde vous avez des « quelque part ». L’écrasante majorité des êtres humains ont en fait besoin d’être enracinés, et c’est pour cela que des « gangs » ou des « bandes » se battent pour une rue ou un bout de trottoir, qu’ils défendent leurs « cités » ou leurs « pâtés de maisons ».

Ensuite, il y a les « nowhere ». Ce sont typiquement des start-uppers, des influenceurs et tous les autres start-uppers. Ils vivent entre Paris, Dubaï pour éviter de payer des impôts, New York pour lever des fonds, la Silicon Valley pour s’amuser et jouer dans la cour des grands.

Certains n’ont pas besoin des nations pour gagner leur argent ! Au contraire, les États-nations sont souvent des obstacles à la liberté du commerce, d’où cette mondialisation destructrice des nations pour un commerce sans entraves, sans contre-pouvoir national.

Les autres n’ont pour protection que la nation, qui est finalement leur seul et unique héritage.

Nous risquons de vivre une période de grands excès.

Dans ces moments-là, la tempérance fait généralement défaut chez ceux qui dirigent et qui règlent très souvent des comptes et en France, quand les comptes sont réglés, les Juifs sont dénoncés devant les mêmes qui escroquent ceux qui l’ont fait à la libération. Les périodes d’excès sont laides. Laid. Sale. En ce sens, la guerre civile est évidemment la pire chose pour un pays, et encore plus pour un pays comme le nôtre.

Pourtant, tout comme nous ne devons pas abandonner la Nation, ultime protection de nos plus faibles, nous devons sauver la « nation start-up ».

La nation doit être celle de tous, elle est le bien commun et pas seulement une abstraction comme le croient à tort les start-uppers.

Pour autant, la nation start-up ne doit pas être offerte en sacrifice à la nation elle-même, qui ne doit pas céder à la « vengeance », qui sera son plus grand risque si certaines forces politiques arrivent au pouvoir.

Dans ce monde technologique, la France a besoin d’excellence technique, d’ingénieurs, de technologie et de start-ups.

Dans ce monde où l’IA avance à grands pas, il nous faut tout un écosystème technophile et le Ministre des Armées Lecornu en parle très bien et fait partie de ceux qui ont parfaitement conscience des enjeux pour l’avenir.

Pas de nation sans « nation start-up ».

Vous avez compris qu’il n’y aura pas de nation française forte sans sa composante nucléaire pour sa dissuasion ou pour sa souveraineté énergétique.

Il n’y aura pas de nation plus forte sans une « start-up nation ». Le journal Le Monde dans cet article « La « start-up nation » prépare la fin de l’ère Macron » s’en inquiète déjà, en confirmant la fin du macronisme et de la grande alternance.

La réalité est que soit nous sombrerons ensemble, soit nous nous relèverons ensemble.

Des banlieues aux campagnes, des usines aux start-up du Nasdaq, il ne faut pas opposer les unes aux autres ce que fait à outrance depuis 7 ans cette opérette mozarillon, qui oppose les retraités aux ouvriers, les Gilets jaunes des banlieues. aux petits bourgeois des centres-villes, des vaccinés aux non vaccinés, de la France historique à la France de l’immigration, de la France qui ne supporte plus l’insécurité à la France qui ne voit rien et ne souffre de rien.

Le naufrage d’une nation et son rétablissement sont toujours une histoire collective.

Tenez bon, ça va être une aventure semée d’embûches.

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Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

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Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin.
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« En voulant étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Cet article est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou partie à condition de reproduire ce paragraphe à la suite de celui-ci. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre une analyse impertinente et sans concession de l’actualité économique. Merci de votre visite sur mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la newsletter quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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