« J’étais en larmes » : Sandrine Bonnaire soulagée, une affaire personnelle importante prend une nouvelle tournure
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Le reste après l’annonce
Une enquête préliminaire a été ouverte après une plainte déposée par l’actrice Sandrine Bonnaire, qui accusait un Ehpad de Charente-Maritime où sa mère était placée avant son décès en août dernier de « négligence médicale », a-t-on appris ce mercredi 29 mai 2024. . « Début mars, j’ai reçu une plainte des sœurs Bonnaire par l’intermédiaire de leur avocat. Il s’agit d’une plainte contre« , a déclaré Benjamin Alla, procureur de la République de Saintes, confirmant une information de Sud Ouest. « Le dossier a été conservé. Le jour de la fête des mères, j’étais en larmes.« , a confié l’actrice, avec beaucoup d’émotion, tous les jours.
L’enquête préliminaire a été ouverte le 18 mars et confiée à la police judiciaire de La Rochelle, a ajouté le magistrat. À la fin de l’année dernière, Sandrine Bonnaire avait annoncé sa volonté de porter plainte contre un Ehpad public de Charente-Maritime, accusant l’établissement pour personnes âgées d’avoir négligé le ménage, la fourniture de papier toilette ou encore l’hydratation de sa mère. « C’est une négligence médicale qui a conduit à sa mort (…) Ma mère n’avait aucune maladie, elle avait 84 ans« , a déclaré l’actrice au journal le parisiendire de parler « pour que la prise en charge de nos aînés change ».
Sandrine Bonnaire furieuse
« Merci à la justice qui a retenu notre dossier. Une enquête est en cours« , a-t-elle déclaré dimanche sur son compte Instagram. Honte à certaines maisons de retraite privées et publiques. Honte au gouvernement qui n’a pas réagi à mon discours de novembre« .
Cette procédure judiciaire intervient deux ans après le scandale du groupe privé de maisons de retraite Orpea, à la suite duquel l’exécutif a annoncé un renforcement des contrôles sur les Ehpad, publiques et privées. Selon le CCAS de Saintes, qui gère cet Ehpad de 90 lits, la mère de Sandrine Bonnaire y a résidé trois ans avant d’être hospitalisée à Saintes, où elle est décédée le 23 août.
En décembre, l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine affirmait que ni elle ni le Conseil départemental n’avaient «reçu un rapport sur cette situation ». L’ARS a néanmoins indiqué surveiller l’établissement, inspecté en 2015 et 2022, et que «les dysfonctionnements constatés« avait »subit des améliorations notables mais insuffisantes« .