« J’étais abasourdi », Di Meco surpris par la crise qui grandit autour de Marcelino et Longoria
Dans le Super Moscato Show, Éric Di Meco s’est exprimé sur la crise que traverse l’OM à deux jours du déplacement à l’Ajax Amsterdam en Ligue Europa.
Mauvaise semaine pour l’OM. Tenu en échec par Toulouse dimanche lors de la 5e journée de Ligue 1 (0-0), le club phocéen se rapproche d’un tournant important de sa saison après quatre grosses affiches en deux semaines, à commencer par le déplacement sur le terrain de l’Ajax Amsterdam en la Ligue Europa (jeudi à 21h). Suivront ensuite deux déplacements à Paris et Monaco en championnat, avant de recevoir Brighton en Coupe d’Europe début octobre.
Mais c’est surtout en coulisses que l’ambiance est explosive. Comme l’explique RMC Sport ce mardi, les choses pourraient rapidement évoluer en interne. La rencontre sulfureuse de lundi soir entre dirigeants et supporters laisse des traces et crée un séisme au sein de l’OM. Il est actuellement possible que Pablo Longoria décide de quitter son poste de président. Son éventuel départ entraînerait aussi celui de l’entraîneur Marcelino, qui lie son destin à celui de son président.
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«Ça peut vite devenir difficile»
Une situation qui surprend Éric Di Meco. Sur RMC, l’ancien Marseillais a été « tombé des nuages » par les derniers rebondissements survenus sur la Canebière. « Nous avons eu des débats sur l’athlète, sur ce qui s’est passé ce week-end. Après ces sept matches et au vu du calendrier à venir, il y avait de quoi s’inquiéter sur le plan sportif. Attention, ça peut vite devenir rocheux, prévient-il dans le spectacle Super Moscato ce mardi. La rencontre prévue hier soir entre dirigeants et sympathisants était prévue de longue date. Elle a lieu chaque année avant le début de la Coupe d’Europe. Il ne peut pas s’agir uniquement des résultats. Même si l’élimination en Ligue des Champions a été difficile à digérer, elle va plus profondément. Il faudra chercher plus loin.
Depuis le début de la saison, Marseille n’a perdu qu’un seul match toutes compétitions confondues (1-0 à l’aller du 3e tour préliminaire contre le Panathinaikos). Mais c’est surtout le jeu proposé par les hommes de Marcelino qui concentre une bonne partie des critiques. Troisième du championnat après cinq journées, le club compte deux victoires et trois nuls avant un déplacement au Parc des Princes qui s’annonce explosif. Avec quel coach sur le banc ?
