Deuxième long métrage de Judith Davis, Bonjour asile Utilisez Comic Springs pour suivre Jeanne (Judith Davis), travailleur social quittant la jungle urbaine de Paris pendant quelques jours pour voir son amie Élisa (Claire Dumas), récemment installée dans la campagne, quelques jours. Au lieu de la séance de travail intense qui devrait aller de l’avant sur leur projet commun, elle le découvre dépassé par le fardeau mental quotidien. Son mari Bastien (Maxence Tual), dans un déni total, ne voit rien de cette souffrance.
Dans une autre partie de l’histoire, leurs voisins, Amaury (Nadir Legrand) et Victoire (Mélanie Bestel), CSP ++ Couple, veulent, au grand dam des résidents, achètent le HP (hospitalité permanente), une troisième place située dans un château, pour le transformer en un hôtel de luxe. Les deux promoteurs profitent donc de leur réseau pour déloger les impétrants et concrétiser leur opération juteuse.
Ces questions de comédie folles, drôles et attachantes, avec des ruptures de la force de ton, des relations de genre, de la masculinité, de l’engagement, de la place omniprésente prise dans nos vies par des relations numériques et virtuelles. Judith Davis assume délicieusement le mauvais goût, la trivialité et une sensibilité sur le bord avec un sentiment d’auto-représentation rafraîchissante.
Pourquoi le film saisit-il la question du langage et ce que nous en faisons?
La langue est le côté visible d’un certain nombre de réalités que j’essaie de découvrir dans les décors, les histoires, les histoires et les personnages avec des mécanismes de comédie très huilés ou l’émergence de la poésie. La langue a été vidé de sa signification pour beaucoup parce que nous assistons, comme dans la mode, les saisons.
Cet ou un tel terme inonde cet aspect ou cet aspect d’une communication qui coule sur la vie collective. Dans le film, une vague de projets immobiliers Greenwashing Sprinkle afin d’attirer de plus grands clients séduits par un « Humble luxe et écoconsieur ». Toute cette rhétorique est un masque sans visage.
Envisagez-vous le film comme une métaphore ou une réponse au capitalisme?
Le film est ma façon de s’engager dans le monde, en faisant des effets et en tordant. C’est un asile où les gens sont déjà conscients, engagés, peut-être même des militants, peuvent trouver un répit ou une nouvelle énergie. J’essaie de le concevoir en étant aussi populaire que possible afin que les jeunes hommes veuillent s’identifier à autre chose que chez les gars que nous voyons dans les pubs pour les montres.
Je fais ressortir l’absurdité de nos modes de vie dictés par la société marchande et capitaliste. J’essaie d’aller au-delà de l’observation et de la colère tout en incarnant cette utopie réaliste qui se trouve dans le film « Hospitality » permanente « en m’inspirant des choses expérimentées, observées.
«L’utopie raconte comment nous faisons le meilleur possible, donc les mondes incarnables. »»
Si nous ne faisons pas ressortir cette utopie au cinéma, dans des histoires, des livres ou par l’art, je ne sais pas comment nous allons prendre soin de notre imagination, attaqué par le microcosme à faible formaté de l’idéal publicitaire. J’aime aussi l’idée en allant au cinéma et en faisant l’effort de quitter la maison, de quitter son canapé et d’éteindre sa plate-forme, une sorte de l’ordre de nous arrivera. En tout cas, j’essaie de le croire.
Vous parlez d’une utopie réaliste. Comment Bonjour asile Le considère-t-il?
Lorsque nous disons l’utopie, nous avons tendance à penser irréaliste, irréalisable et peut-être même naïf. Utopia raconte comment nous faisons le meilleur possible des mondes incarnables. Je suis héritier d’une appréhension de la politique qui a séparé la théorie de la pratique, la politique de l’affective en les prioritant.
J’avais besoin de connecter toutes ces choses, pour réunir dans le même cadre, les gens sensibles à toutes les formes de domination et d’exploitation en tant que mode de relation avec les autres, à la vie et à la terre. J’ai été inspiré par les choses observées dans les associations, les lieux de réception, les maisons de quartier, les cantines collectives à des prix gratuits, le Zad, pour voir comment les aller-retour entre la solitude et le collectif sont organisés.
Il s’agit d’un miroir inversé de moi-même que le ciblage et les algorithmes se reproduisent, les huttes de plus en plus petites, précises et parfois uniquement virtuelles à laquelle nous sommes réduits. Je me suis rassemblé dans les défis HP de l’organisation collective, mais aussi de réconciliation entre un père et sa fille qui ne cessent de briller dans leur cuisine. J’aime cette idée de tout mettre au même niveau, y compris la question du comportement. Aujourd’hui, il est important d’arrêter de disjurer cette question du comportement des idées. Sinon, je ne suis pas sûr de pouvoir trouver des solutions républicaines.
C’est un film qui parle également de la solidarité de la classe des privilégiés …
Parmi la solidarité dominée, la solidarité de la classe a été atomisée exprès depuis des décennies. Ce manque de culture commune sert le pouvoir en place. Les gens se battent et se battent mais, malheureusement, la réalité – les élections américaines rappellent à quel point c’est vrai – est que la classe sociale dominante est extrêmement unie.
C’est ainsi qu’elle continue avec sa propre narration et une justification morale des privilèges. En croissance uniquement dans cette histoire, nous finissons par penser que c’est la norme. Il peut être ringard de parler de la lutte de classe. Moi, j’essaye de dengunder cette expression qui décrit des sections entières de réalité.
Que disent les interventions policières dans le film?
La présence policière est ce désir de contrôle, d’anéantissement par menace, le recours à la force, la destruction. C’est la vie quotidienne des militants depuis très longtemps et il a vraiment été accentué sous Manuel Valls, avec les 49,3 premiers, les manifestations contre les lois El Khomri. J’en avais besoin pour être présent, ressenti. Je voulais montrer que le pouvoir politique et donc la police est le démarrage des intérêts économiques.
Bonjour l’asile, De Judith Davis, 1 h 47, France, publiée en salles le 26 février.
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