« J’espère qu’on leur bottera le cul », prévient Textor au PSG
L’ANALYSE SPORTIVE – Le président et propriétaire de l’Olympique Lyonnais n’a pas été tendre avec le Paris Saint-Germain. L’Américain est déterminé à se battre pour la deuxième place de Ligue 1 mais veut embêter le PSG autant que possible.
Une fois de plus, il n’a pas mâché ses mots. Dans une longue interview accordée aux médias brésiliens Globe terrestre John Textor, également propriétaire du club de Botafago, a retrouvé la compétition en Ligue 1. Le patron de l’OL ne se voit pas flirter avec le Paris Saint-Germain et se résigne à une deuxième place.
« Nous devons rivaliser avec le Qatar (propriétaire du PSG)Je suis en compétition avec un pays, pas avec un propriétaire, John Textor se lamente. Un modèle de dépenses débridées, sans restrictions. À condition qu’ils puissent générer suffisamment de revenus, et c’est possible grâce aux relations avec le Qatar et les sponsors. Ainsi, ils peuvent placer les revenus exactement là où ils en ont besoin, dépenser ce qu’ils veulent pour gagner la Ligue des champions.»
Textor propose un modèle de plafond salarial basé sur celui de la NBA
Défaitiste ou réaliste, le président de l’Olympique Lyonnais a décidé d’en découdre avec les 16 autres clubs de Ligue 1.Je dois rivaliser avec ça en tant que propriétaire d’un des plus grands clubs de France, qui a été champion sept fois de suite entre 2000 et 2008. Maintenant, ce club, le grand Olympique Lyonnais, ne peut pas prétendre à autre chose qu’à la deuxième place. Nous allons faire de notre mieux, j’espère que nous leur botterons les fesses et qu’ils passeront une mauvaise année. Mais il leur suffit de mettre la main à la poche et d’y mettre un peu d’argent du pétrole.»
Enfin, pour réguler le marché, John Textor propose un modèle à l’américaine.Si on veut la parité, il faut créer un salary cap. La NBA et la NFL le font et ça marche très bien. C’est négocié avec le syndicat des joueurs. Cela ne prend pas seulement en charge les gros joueurs, mais cela fixe un salaire minimum pour les joueurs qui débutent et établit un montant pour la retraite des joueurs. Ainsi, quand leur carrière se termine, malheureusement trop tôt, ces gens ont de l’aide et du soutien pour passer à l’après-carrière. Et tout le monde a le même niveau de salaire. C’est pour ça que Cleveland (les Cavaliers en NBA) peut gagner un championnat et New York non. Chaque petite ville de NBA a une chance de gagner un championnat si le club est bien géré et prend de bonnes décisions. Ce serait merveilleux en France.»