Jennifer Lopez éblouit dans une robe transparente au Met Gala 2024
Jennifer Lopez éblouit dans une robe transparente au Met Gala 2024
Des célébrités ont foulé le tapis rouge lundi lors du gala au Metropolitan Museum de New York, époustouflant le public avec des costumes magiques.
S’inspirant du « Jardin du temps », les célébrités se sont rassemblées lundi au gala du Metropolitan Museum, rendez-vous incontournable de New York, à la croisée de la mode et de la philanthropie.
Costume sombre aux coutures soulignées et grand chapeau évoquant l’époque Tudor, le prince du reggaeton Bad Bunny a donné le ton, bouquet floral noir à la main, lorsqu’il arpentait les marches du musée adossé à Central Park.
L’actrice Zendaya, habillée en artiste portoricaine par John Galliano (Maison Margelia), est apparue dans une robe coupée en biais dans les tons bleu électrique et émeraude, voile et plume délicate sur la tête.
Puis on l’a revue dans un autre look, une robe avec une longue traîne noire et un chapeau débordant de roses.
Zendaya, 27 ans, et Bad Bunny, 30 ans, ont co-présidé la soirée, aux côtés de Jennifer Lopez, dont la robe Schiaparelli transparente et étincelante comportait des ailes, de l’acteur Marvel Chris Hemsworth et de la grande prêtresse de l’événement, la rédactrice en chef de Vogue Anna Wintour.
Dans la soirée, quelques centaines de manifestants pro-palestiniens se sont approchés de la Cinquième Avenue où se trouve le musée, aux cris de « viva Palestina ».
La police, qui a arrêté plusieurs personnes, les a tenues à distance derrière des barrières, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Derrière d’autres barrières, des centaines de fans ont tenté d’apercevoir les célébrités.
Certains ont probablement été déçus car Rihanna, l’une des plus attendues, ne s’est pas présentée. Tout comme Katy Perry qui a posté une photo d’elle trafiquée par l’intelligence artificielle sur les marches du gala.
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« Je ne pouvais pas aller au MET, je devais travailler », a écrit la chanteuse de « Firework » sur Instagram (207 millions d’abonnés) où elle a trompé de nombreux internautes, dont sa propre mère.
De nombreux autres deepfakes de célébrités – Rihanna, Selena Gomez – se sont répandus sur les réseaux sociaux, cette fois générés par des anonymes.
Avec pour thème les « belles au bois dormant » et le « Jardin du temps » comme dress code, allusion à une nouvelle de l’écrivain de science-fiction JG Ballard, les créations mettent l’accent sur la nature.
Les fleurs étaient partout
Brodés, en formes de volants, sur les traînes des robes, en ornements, on les a vus sur l’actrice Uma Thurman, la rappeuse Nicki Minaj, les chanteuses Erykah Badu, Camila Cabello, ou encore Aya Nakamura, l’artiste francophone la plus écouté dans le monde qui a su chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.
La robe bustier Balmain de la chanteuse sud-africaine Tyla, évoquant le sable du temps – jusqu’au sablier – a été sculptée si près de son corps qu’il a fallu la porter jusqu’aux marches.
Pour l’extravagance, on pouvait compter sur Lana Del Rey, dont les branches sombres s’élevant sur sa robe maintenaient au-dessus de sa tête un voile de tulle en forme de baldaquin.
Ou encore sur le rappeur Cardi B, dont le train nécessitait neuf porteurs en smoking. Elle l’a comparé à une « rose noire ».
Le tapis a également été foulé par le patron de TikTok, Shou Zi Chew, dont l’application, dans le viseur des autorités américaines, sponsorise la soirée.
Le but du Met Gala est de financer le département de mode du musée, « The Costume Institute ».
75 000 $ investis
Selon le New York Times, une place au dîner de cette année coûtait 75 000 dollars, une table entière coûtait 350 000 dollars et l’édition précédente avait rapporté environ 22 millions de dollars.
L’événement a lieu le premier lundi de mai et accompagne l’ouverture de la grande exposition annuelle du « Costume Institute ».
Cette année, le Met a profité de la technologie pour « réveiller » ses « belles endormies », autrement dit les pièces les plus précieuses, originales et parfois fragiles, parmi une collection de 33 000 vêtements et accessoires racontant plusieurs siècles d’histoire de la mode.
Comme une robe de bal en satin de soie ornée de broderies et agrémentée de mousseline de la maison Worth qu’on ne peut plus enfiler sur un mannequin.
La pièce de 1887 est présentée à plat, mais elle a également été reconstituée en images de synthèse et reprend vie, avec les volants déployés, sous la forme d’un hologramme.
Au fil des pièces, l’immersion se fait au travers de bruits, ceux d’une robe Alexander McQueen entièrement composée de coquillages dont les sons ont été recréés.
Le musée a également collaboré avec Open AI, spécialiste de l’intelligence artificielle générative, derrière ChatGPT, pour permettre aux visiteurs de converser avec la mondaine new-yorkaise du XXe siècle, Natalie Potter, sur l’impressionnante robe à traîne cathédrale qu’elle portait le jour de son mariage, le 4 décembre. 1930.
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AFP/Myrtille Wendling
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