« J’en ai fini », admet Kombouaré après le maintien de Nantes
Avec un maintien acquis malgré un revers contre Lille (2-1) dimanche soir lors de la 33e journée de Ligue 1, l’entraîneur de Nantes, Antoine Kombouaré, a atteint son objectif mais a ajouté qu’il en avait « fini » après une fin de saison sur le terrain. doubler.
Grâce à la défaite 2-1 de Metz à Strasbourg, alors que les Lorrains menaient 1-0 à la 89e, Nantes ne peut plus finir au-delà de la 15e place et jouera en L1 l’année prochaine. « Incroyable, nous sommes maintenus malgré cette défaite (…) grâce à la victoire de mes amis strasbourgeois. Il faut croire que mon passage là-bas a laissé des traces »a plaisanté l’entraîneur, dont le premier poste à la tête d’une équipe première avait été chez les Alsaciens.
«C’était très dur. Mais bon, c’est une immense fierté car ce n’était pas gagné d’avance., a estimé Kombouaré, rappelé sur le banc des Canaris mi-mars, en remplacement de Jocelyn Gourvennec qui a lui-même succédé à Pierre Aristouy après 13 journées. Nantes était alors 16ème et virtuellement barragiste après 26 journées, suite à une défaite 3-1 contre… Strasbourg.
« On aimerait jouer tout le temps et marquer beaucoup de buts, mais je suis revenu à l’idée qu’il fallait se maintenir et on a réussi »
Antoine Kombouaré
Kombouaré, ancien joueur formé sous les couleurs jaune et verte, avait déjà sauvé Nantes de la relégation lors de son premier mandat d’entraîneur, en 2020-21, avant d’emmener le club vers une victoire en Coupe de France l’année suivante et en Coupe d’Europe. Tasse. Mais il a constaté que ce maintien avait été « encore plus compliqué » que le premier.
« Nous aimerions jouer tout le temps et marquer beaucoup de buts, mais je suis revenu à l’idée qu’il fallait se maintenir et nous avons réussi », a-t-il ajouté, s’avouant « fatigué » par la tension de ces dernières semaines. Vous imaginez bien, je n’ai que deux mois, même pas sept semaines, j’ai fini, je suis défoncé », a-t-il poursuivi avec sa franchise habituelle. Mais il a aussi affiché sa joie d’avoir sauvé « son » club où il poursuivra sa mission.