Nouvelles sportives

Jegou et Auradou mis en examen pour viol aggravé : Les deux joueurs du XV de France ont été transférés dans une autre prison argentine

Les deux joueurs de l’équipe de France de rugby ont changé de cellule ce lundi.

Emprisonnés à Mendoza pour viol aggravé sur une femme de 39 ans, les joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou ont passé le week-end dans les cellules du centre judiciaire de Mendoza, dans l’ouest de l’Argentine. Un centre de détention géré par la police de la ville qui dispose de cellules de 6 mètres carrés.

Ce lundi, comme prévu avant le week-end, ils ont été transférés dans un autre centre de détention provisoire, indique le journal MdZ sur son site. Ce dernier révèle que les deux joueurs inculpés vendredi ont passé le week-end « seuls et au secret » et que cela sera « comme ça pendant encore un certain temps ».

La justice argentine n’a pas indiqué la date à laquelle elle examinera la demande de placement en résidence surveillée des deux joueurs de l’équipe de France.

Toujours pas de visites de la famille

En attendant cette audience, Jego et Auradou seront désormais détenus au Centre de transition pour détenus et personnes appréhendées (Es. Tra. DA) où ils ne sont toujours pas autorisés à recevoir la visite de leurs proches. Seuls les avocats sont admis dans ce centre.

L’Estrada dépend entièrement du Service pénitentiaire.

A l’issue de l’audience, qui reste à fixer, s’ils ne sont pas placés en résidence surveillée, les deux joueurs rejoindront l’établissement San Felipe situé juste à côté de l’Estrada, mais cette fois ils pourraient être placés avec les autres détenus, notamment les délinquants sexuels.

Pour rappel, le deuxième ligne palois Hugo Auradou, 20 ans, et le troisième ligne rochelais Oscar Jegou, 21 ans, sont accusés de viol aggravé sur une femme de 39 ans rencontrée en boîte de nuit dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet à l’hôtel Diplomatique de Mendoza où séjournaient joueurs et staff français, après la victoire (28-13) du XV de France face aux Argentins. Ils reconnaissent avoir eu « une relation sexuelle » mais ont « fermement nié toute forme de violence »

Selon la loi argentine, le viol aggravé est passible de 20 ans de prison.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page