Si on n’a pas beaucoup de nouvelles de Jean Reno, ce n’est pas pour rien. L’acteur de Léon a fui Paris, une ville qu’il considère comme « chaotique et violente », pour trouver le bonheur à New York avec sa femme Zofia, avec qui il a eu Cielo en 2009, et Dean en 2011.
Celui qui s’apprête à sortir son premier roman d’espionnage et de suspense, Emma (éd. XO), confié à Fêtes de match ayant trouvé sa place dans la Big Apple, « une ville facile que je préfère à Los Angeles ». L’acteur a en effet « beaucoup souffert de solitude » dans la cité des Anges, où il « a vécu six mois pendant le tournage de Godzilla « .
Et dans son quartier populaire de Greenwich Village, l’acteur, récemment apparu dans Maison de retraite 2, s’est construit un cercle d’amis proches de tous horizons. « Il y a des gens avec qui je m’entends bien. Des Français, comme Marc Lévy (…) et des Américains comme Robert de Niro, qui n’habite pas loin. »
L’ami Robert
On apprend ainsi qu’il a développé une relation « forte » avec l’acteur de Libéré. « Je dis qu’il ne faut pas rencontrer ses idoles : on est souvent déçu. Mais Robert fait partie de ces rares légendes qui méritent d’être connues, c’est quelqu’un de très profond », assure-t-il.
Quoi qu’il en soit, la France paraît bien lointaine à quiconque se revendique d’origine espagnole. « Aux États-Unis, si l’on parle d’ouvrir un magasin de bonbons, tout le monde pensera que c’est une excellente idée. En France, les gens vous regardent comme si vous étiez fou », explique-t-il.
Pourtant, si à 75 ans, il « n’aime plus du tout Paris », il estime que « le Sud est merveilleux ». D’autant que « Daniel Auteuil est très proche de chez moi. Didier Flamand est à Arles. » L’acteur est même devenu adjoint à la mairie des Baux de Provence en 2020, où il s’est marié, avec Nicolas Sarkozy comme témoin, et est en charge des grands événements et des relations internationales du village des Alpilles.