Jean Reno loin de Paris, une ville « chaotique et violente » : il raconte sa vie dans un quartier recherché de New York avec sa femme Zofia
Le reste après l’annonce
Jean Reno, l’acteur de Grand Bleu et de Léonpublie son premier roman d’espionnage le 16 mai Emma, publié par XO. Pour l’occasion, il a accordé une interview à nos confrères de Paris-Match. Il animait le magazine dans son appartement de Greenwich Village, un quartier très populaire et principalement résidentiel de New York. « Il vit entouré de photos de tous ceux qui comptent pour lui. A commencer par sa femme Zofia, ancienne mannequin, ex-égérie de Ralph Lauren« , nous apprenons.
Il y a aussi son propre portrait, ainsi que « dans un cadre sur une étagère« , un cliché sur lequel « On reconnaît Jean avec ses amis : Luc Besson bien sûr, mais aussi Dustin Hoffman, Steve Martin, et surtout Johnny, présent partout« . Et lorsque nos confrères lui ont demandé s’il avait beaucoup d’amis à New York, il a répondu : « Beaucoup, non. Mais il y a des gens avec qui je m’entends bien. Des Français, comme Marc Lévy (…) et des Américains comme Robert de Niro, qui n’habite pas loin.«
Concernant sa relation avec la star de Conducteur de taxiil se développe : « C’est une connaissance que je qualifierais de forte. Je dis qu’il ne faut pas rencontrer ses idoles : on est souvent déçu. Mais Robert fait partie de ces rares légendes qui méritent d’être connues, c’est quelqu’un de très profond.« Autre question que l’on se pose : pourquoi New York ?Car c’est là que j’ai rencontré Zofia (avec qui il a deux enfants : Cielo né en 2009, et Dean né en 2011, ndlr). Nous sommes donc restés ici, sans poser de questions.«
Jean Reno et son attachement à la France
Jean Reno vivait à l’autre bout du pays, mais n’en garde pas un très bon souvenir : « New York est une ville facile que je préfère à Los Angeles, où j’ai vécu six mois pendant le tournage de Godzilla. Là-bas, j’ai beaucoup souffert de la solitude. Aux États-Unis, si l’on parle d’ouvrir un magasin de bonbons, tout le monde pensera que c’est une excellente idée. En France, les gens vous regardent comme si vous étiez fou.« D’ailleurs, la France ne lui manque pas.
Et il explique pourquoi : « Parce que j’y vais quand je veux. Quant à Paris, je ne l’aime plus du tout. C’est déroutant, chaotique, violent, je ne m’y sens plus à l’aise, et beaucoup d’amis de ma génération pensent la même chose. Mais le Sud est génial. Daniel Auteuil est tout près de chez moi. Didier Flamand est à Arles.« De rares confiances !