Jean-Pierre Papin vide son sac
L’histoire prend de l’ampleur à Marseille. Ces derniers jours, Jean-Pierre Papin, entraîneur de la réserve marseillaise (National 3), a été pointé du doigt. La raison ? Le Ballon d’Or 1991 aurait des désaccords avec la direction sportive olympienne concernant le temps de jeu et les positions de certains jeunes talents au sein du club. Mais surtout avec le célèbre Ali Zarrak, qui fait le lien entre la réserve et le groupe de Roberto De Zerbi. La tension est telle entre les deux hommes que Papin a signalé le comportement de Zarrak à l’OM et qu’une enquête interne a été ouverte.
Face à la polémique, alors que la N3 de l’OM est première de son groupe, JPP a décidé de s’exprimer dans les colonnes de Provence. » L’histoire prend des proportions que je ne peux accepter. Je dois donner ma version. La première chose, c’est que je m’entends très très bien avec Roberto De Zerbi. », a-t-il d’abord lâché, avant d’ajouter : « Je tiens à préciser que je n’ai aucun problème avec la gestion de l’OM. Parfois, en lisant la presse, j’ai l’impression d’avoir des problèmes avec tout le monde. Mais je n’ai aucun problème avec Pablo (Longoria). »
» Un jour, une moto avec deux gars dessus s’est arrêtée et ils m’ont demandé de sortir d’ici. »
Pour sa défense, Papin jure avoir toujours respecté à la lettre les consignes (temps de jeu) qu’il reçoit à chaque fois qu’un joueur du groupe pro descend dans la réserve pour jouer. Mais son problème, c’est Ali Zarrak, un homme qu’il juge coupable d’ingérence dans son travail et de compartimentage du groupe pro. » J’ai un problème avec une certaine personne et je ne le cache pas. Je suis entraîneur et je ne peux pas accepter que cette personne choisisse mes cinq remplaçants. C’est inacceptable. » Face à cette situation, l’OM sera-t-il obligé de choisir entre un entraîneur aux excellents résultats avec la réserve et un proche de Medhi Benatia ?
» C’est dans cet esprit qu’il faut voir les choses », confie Papin, qui indique qu’il a l’impression qu’ils veulent gâcher tout leur travail avec la N3. Et malheureusement pour lui, il semble être le mieux placé pour faire ses valises. Car sa vie à Marseille est devenue très compliqué. » Ce qu’il faut savoir, c’est que depuis trois semaines, je vis avec trois voitures de sécurité devant chez moi et c’est insupportable à vivre. (…) Un jour, une moto avec deux gars dessus s’est arrêtée et ils m’ont demandé de sortir d’ici. (…) La direction est au courant de tout, ils m’ont aidé, ont mis à ma disposition le service de sécurité, il n’y a pas de problème. Mais cela ne peut plus durer. Je ne peux pas vivre comme ça toute ma vie. « Ambiance…
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– MISE À JOUR