Jean-Philippe Tanguy fustige le manque d’empathie de la gauche

Interrogé par Sonia Mabrouk, Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national, pointe une « indifférence à la sanction et un manque d’empathie » des partis de gauche dans le contexte du meurtre de Philippine, une étudiante née en 2004 retrouvée morte au bois de Boulogne. Le suspect est un Marocain sous le coup d’une OQTF.

La députée rappelle une phrase utilisée par Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice, qui avait déclaré : « Face aux victimes, je reste silencieuse ». Selon la députée, cette phrase résume « l’inhumanité de la gauche, qui a du mépris et de l’indifférence à la souffrance des familles et des victimes et qui a toujours un mot pour les voyous et les criminels ». Pour rappel, Christiane Taubira avait prononcé cette phrase en 2013 sur France 2, lorsque l’ancienne ministre de la Justice s’était retrouvée face au témoignage d’une mère dont la fille avait été victime d’une agression commise par un détenu en semi-liberté.

Embarrassée et mal à l’aise par ce témoignage, Christiane Taubira n’a pas souhaité commenter le drame, se limitant à « saluer le courage de la dame ». « J’ai une règle : face aux victimes, je reste silencieux ».

Une gauche « du côté des voyous »

Jean-Philippe Tanguy pointe également un deux poids deux mesures de la part de la gauche, notamment en évoquant l’affaire Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin 2023 : « Toute la gauche s’est engouffrée dans une affaire dont personne ne connaissait les tenants et aboutissants. Elle est beaucoup moins disposée à reconnaître qu’elle a été dupée et qu’elle a participé à un complot puisque l’enquête montre qu’il ne s’agissait pas du tout d’une responsabilité aussi avérée. »

Il estime que la gauche est toujours « du côté des voyous. Même quand la justice, au terme de son travail, prouve que les policiers ou les gendarmes étaient innocents, ils continuent d’accuser un État raciste, une police systématiquement violente et d’entretenir une clientèle électorale, ce qui est d’ailleurs très paradoxal puisque défendre les voyous, ce n’est pas défendre les quartiers populaires. »