« Ce sera la dernière carte postale envoyée de Paris » : Jean-Michel Jarre ouvrira le show musical, parmi 24 artistes électro, de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques le 8 septembre, point final des JO en France.
Sont également annoncés les Français Etienne de Crécy, Cassius, Kavinsky, Martin Solveig, Kungs, The Avener, Ofenbach, Polo & Pan, Pedro Winter (ancien manager de Daft Punk, connu derrière les platines sous le pseudonyme de Busy P), Breakbot et Irfane, Agoria, DJ Falcon, GREG, Boston Bun, Alan Braxe, Kittin et Irène Drésel.
Question : Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette aventure ?
Réponse : « Je suis très touché d’avoir été sollicité. J’ai été contacté il y a plusieurs semaines par Romain Pissenem, le directeur artistique de ce spectacle, qui est pour moi aujourd’hui l’un des plus grands créateurs de spectacles au monde. Il m’a contacté pour me demander si j’acceptais (de participer) à ce show d’environ une heure pour la partie musicale (sur un total de trois heures de cérémonie au Stade de France, NDLR). Je ferai un medley de mes morceaux les plus connus à travers le monde, que j’ai entièrement retravaillés cet été. Je ne fais pas un show dans le spectacle, l’idée, lors de mon ouverture, c’est de passer le relais à la crème des artistes électro et des DJ français, à la jeune génération. »
Q : Qu’est-ce que cela représente pour la scène électro française ?
R : « C’est une manière de célébrer la légitimité de la musique électronique française. La musique électronique est née en France et a ensuite envahi le monde. Il y a un siècle, c’était la naissance en France de la première vague musicale électronique, c’est un peu le fil conducteur et le thème que le directeur musical des Jeux Olympiques Victor Le Masne a dessiné pour la soirée. La vague Martenot a ensuite été utilisée de Ravel à Coldplay. Il y a un lien presque chronologique entre l’histoire des Jeux de Paris et l’histoire de la musique électronique française au cours du siècle dernier, puisque Paris a accueilli les Jeux en 1924. »
Q : Quels sont les symboles que ce dernier spectacle renvoie ?
R : « Au fond, le sport et la musique sont probablement les deux grands moyens de rassembler les gens, les deux grandes raisons de rassembler les gens, au-delà des cultures, des opinions, etc. Il y a donc un lien avec l’Olympisme d’une certaine manière. La cérémonie de clôture est celle des Jeux de Paris 2024, qui comprend les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques. Et puis il y a ce message d’inclusion qui est le grand symbole des Jeux Paralympiques. Et la musique repose justement sur le fait d’inclure tous les publics, quels qu’ils soient. Et ce sera la dernière carte postale qui sera envoyée de Paris. »
publié le 24 août à 17h12, AFP