« Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre », martèle François Ruffin
« Ni les communistes n’en veulent, ni les écologistes n’en veulent, ni les socialistes n’en veulent. Et moi non plus je n’en veux pas », a déclaré le député sortant de la Somme, mercredi sur France Bleu Picardie.
Publié
Temps de lecture : 1 min
« Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre parce que ni les communistes ne le veulent, ni les écologistes ne le veulent, ni les socialistes ne le veulent. Et moi non plus je ne le veux pas », a-t-il ajouté. réaffirme François Ruffin, député sortant de la première circonscription de la Somme, lors du débat face à son adversaire RN Nathalie Ribeiro-Billet mercredi 3 juillet sur France Bleu Picardie.
François Ruffin (NFP) est arrivé deuxième au premier tour des législatives, avec 3.000 voix de retard, et veut élargir son électorat au-delà de LFI. « Je le dis aussi clairement. Il y a trois semaines maintenant, j’ai refusé l’investiture de La France Insoumise et je me suis placé sous l’étiquette Picardie Debout parce que je veux pouvoir m’exprimer demain comme hier, en toute indépendance et en mon âme et conscience. » rappelle le député sortant de la Somme.
La candidate à la présidentielle, Albane Branlant, s’est retirée pour faire barrage au Rassemblement national, mais François Ruffin assure que « Ce n’est pas un soutien de la majorité. C’est un soutien d’Albane Branlant qui est dans la première circonscription de la Somme pour une raison simple, il n’y a pas de majorité absolue pour le Rassemblement national dans le pays. »
« Pas de majorité absolue pour un parti qui va prendre des décisions contraires à la démocratie. Un parti qui risque de réveiller le ressentiment et la haine dans le pays. »
François Ruffin, député sortant de la Sommesur France Bleu Picardie
Il assure qu’il est « un opposant aux choix faits par Emmanuel Macron depuis sept ans maintenant » et que « les deux dernières années ont brutalisé le pays ». Il ajoute que « Quand on fait une réforme des retraites, par exemple, contre huit salariés sur dix, contre tous les syndicats réunis, contre une majorité de députés à l’Assemblée nationale et cette façon de gouverner qui dure maintenant depuis sept ans, ça produit du ressentiment dans le cœur des gens que j’entends de porte en porte ».