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Jean-Louis Gasset (OM) : « Une ville entière joue cette demi-finale » de Ligue Europa

Jean-Louis Gasset (OM) : « Une ville entière joue cette demi-finale » de Ligue Europa

« Dans quel état avez-vous retrouvé votre groupe, lundi, après la victoire contre Lens (2-1) ?
Dès lundi matin, nous avions « basculé » vers l’Atalante. On a complètement oublié Lens, on a regardé s’entraîner nos joueurs en convalescence. On fera encore le point aujourd’hui (mercredi), il y a le cas de Chancel (Mbemba), de Murillo, et il y a aussi Ounahi qui a une petite infection à cet orteil qui n’en finit plus. ennuyer. Quentin (Merlin) et le petit Soglo seront dans le groupe.

Votre équipe va un peu mieux ces dernières semaines…
Nous avons une bonne dynamique depuis le match retour de Benfica, même si ce n’était pas spectaculaire. Ensuite, on a égalisé à Toulouse, contre Nice on méritait de gagner même à dix, on a tout fait, tout essayé. Contre Lens, on pensait avoir fait le plus dur mais on a réussi à marquer ce but après l’égalisation adverse. On a le bon état d’esprit, il va falloir le maintenir. Demain (jeudi), contre la meilleure équipe des quatre que nous avons eu à affronter (en Ligue Europa), il faudra encore remonter d’un cran.

A quel point Pierre-Emerick Aubameyang est-il indispensable pour l’OM en Coupe d’Europe notamment ?
Je pense qu’il est le meilleur buteur de la compétition, cela parle de lui-même. Depuis mon arrivée, c’est le joueur qui fait la différence pour nous, c’est un professionnel hors du commun. J’ai entendu parler de son âge (34 ans), je n’y crois pas, il a 20 ans dans sa tête, c’est un professionnel, une personne très sympathique.

« On ne peut pas se promener sans qu’on nous parle de ce match »

Il existe un lien particulier entre l’OM et la Coupe d’Europe, comme vous l’expliquez ?
L’impression que j’ai, non pas d’un club, mais de toute une ville jouant une demi-finale de Coupe d’Europe. On ne peut pas se promener sans qu’on nous parle de ce match.

Que pensez-vous de votre adversaire, l’Atalanta Bergame ?
Ceci est un exemple : ce n’est pas le nom le plus bruyant que nous ayons jamais eu à jouer, mais c’est le meilleur adversaire. Pour quoi ? Il y a un coach qui est là depuis huit ans, il a un système de jeu identifié. Chaque année, il améliore son équipe. Il taquine les grands en Italie depuis des années. C’est un bon exemple de travail. Ce n’est peut-être pas l’AC Milan ou la Juventus mais c’est un club qui fonctionne très bien. Il joue à tous les niveaux, il concourt pour la cinquième-sixième place du Championnat, il joue la finale de la Coupe d’Italie et une demi-finale de la Ligue Europa, cela veut tout dire. Il a un très bon effectif et quand les remplaçants habituels arrivent, le niveau ne baisse pas. »

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