Jean-Louis Aubert ouvre les portes de son moulin en Eure-et-Loir, « ce lieu magique et inspirant »
« Bienvenue dans mon petit coin. » Il se promène avec sa chienne Gigi et nous fait la bise. Jean-Louis Aubert nous ouvre pour la première fois la porte de son moulin, dans la vallée de l’Eure, près de Chartres (Eure-et-Loir). C’est là qu’il a créé son dixième album solo, « Pafini », qui sort ce vendredi. Les lettres de son moulin… Ce navire de pierre qui avance dans la rivière, sa roue à aubes, son imposant mécanisme au milieu du salon, le bois, l’eau, la verdure éclatante… C’est un régal pour les yeux. « Je m’émerveille tous les jours aussi, avoue-t-il. Souvent dans ma vie, je me suis dit que j’avais une bonne étoile. Et cet endroit, c’est un cadeau du ciel. »
Il a acheté sa maison de campagne il y a douze ans. « Je cherchais un nouveau studio d’enregistrement, j’ai trouvé un sous-sol place d’Italie et j’ai atterri ici, sourit-il. J’ai eu la chance de rencontrer son propriétaire, Hanz, un vrai personnage digne de Gainsbourg. Il était heureux, je crois, de transmettre ce lieu magique et inspirant à un artiste. » Il le décrit en rimes colorées dans la chanson « Where I Live » de son précédent double album, « Refuge », sorti en 2019. « Je vis à l’heure au cœur/D’une montre arrêtée/Le temps s’est envolé/A cessé de couler/Les jours passent comme de l’eau/A mes pieds, immobiles/De grandes roues dentelées/Semblent me surveiller. »
