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Jean-François Lamour décrypte « une journée historique » pour le sabre tricolore

ENTRETIEN – Double champion olympique de sabre (1984 et 1988), l’ancien ministre des Sports est revenu Le Figaro sur la finale entre Manon Apithy-Brunet et Sara Balzer. Et se projette sur la compétition par équipes samedi prochain.

LE FIGARO. – Le sacre de Manon Apithy-Brunet aux dépens de la favorite Sara Balzer est-il une surprise ?
Jean-François LAMOUR. – Ce n’est pas une surprise car elles sont à égalité, même si Sara a fait une saison extraordinaire et une journée très sérieuse. Elle a joué ses matchs sans être vraiment inquiétée alors que Manon a eu un ou deux points faibles.

Qu’est-ce qui a fait la différence ?
Quand on les a vus apparaître sur la piste, l’une complètement sereine, demandant au public de la soutenir, remerciant le public d’être là, et l’autre complètement fermée… Sara était comme ça toute la journée. Pour la finale, elle était toujours un peu trop réservée et Manon, elle, n’a rien changé. Sara n’a pas développé le jeu qu’elle avait produit toute la journée. C’est là que la différence s’est faite. Ce n’est pas grand-chose, mais ça fait une médaille d’or et une médaille d’argent…

Est-ce un jour historique pour l’escrime française ?
Oui. Cette médaille…

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Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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