« Je vois ton regard Léa » : Léa Salamé interpellée par son invité, sa voix se brise en direct
Entretien déchirant sur France Inter ce mardi matin. Léa Salamé a reçu Hassan Guerrarattaché de presse historique du cinéma français qui, à 57 ans, réalise son premier film. Dans son long métrage intitulé Barbès, la petite Algériele cinéaste peint son autoportrait, un peu
« romancé» à travers l’histoire de Malek, un trentenaire sérieux et mélancolique, qui s’installe à Barbès avec un neveu qu’il élève, et qui, au contact de personnalités locales, renoue avec les racines algériennes dont il s’était volontairement détaché.
Interrogé sur sa première expérience de réalisateur, Hassan Guerrar a confié à Léa Salamé combien il avait été bouleversé par tout l’amour qu’il recevait. « Tout l’amour que je n’ai jamais eu de mes parents, dans ma vie… C’est la première fois que je me sens aimé», avoue-t-il, la voix étranglée par les sanglots. Puis il a ajouté : «Je vois ton regard, Léa, où je ressens vraiment tellement d’amour, et je n’ai jamais eu ça de ma vie, donc je suis assez bouleversée ».
Léa Salamé imperturbable face à l’émotion de son invité sur France Inter
Face à la vive émotion de son invité, Léa Salamé est restée de marbre, sûrement par souci de professionnalisme. « Nous vous accueillons parce que ton film le mérite», poursuit ce dernier, avant de vanter le talent de l’acteur principal, Sofiane Zermani. Très satisfait de son acteur, Hassan Guerrar rapporte qu’il avait initialement proposé le rôle à
Roschdy Zemqui a gentiment décliné l’offre, expliquant qu’il était trop vieux pour jouer le personnage.
« Je voudrais dire merci», raconte le cinéaste, qui a ainsi pu découvrir Sofiane Zermani. Si Hassan Guerrar ne le connaissait pas, ce dernier est néanmoins connu du grand public comme rappeur sous le nom de scène Fianso ou encore Sofiane.
«Je ne comprends pas ça…» : l’invité de Léa Salamé pousse un petit coup de gueule
Révélé comme artiste musical, Sofiane Zermani s’est déjà illustré au cinéma dans quelques films comme Sous influence, le salaire de la peur Ou La Vénus d’argentmais c’est la première fois qu’il joue le rôle principal. « C’est
un immense acteur et je ne comprends pas pourquoi les réalisateurs ne l’ont pas appelé avant pour un rôle principal», dit Hassan Guerrar à propos de Sofiane Zermani. Une violation qui pourrait évoluer après la sortie de Barbès, la petite Algériecomme le souligne Léa Salamé.