ENTRETIEN – L’ancien « Petit Prince » du ballon ovale, reconverti en politique, revient à ses premières amours en se présentant à la présidence de la FFR.
Considéré comme l’un des meilleurs trois-quarts centres du monde dans les années 80, celui qu’on surnommait « le petit Prince » s’était éloigné du monde du rugby. L’ancien Bleu (31 sélections de 1979 à 1985) s’implique en effet en politique. Avec succès : maire de Gruissan (Aude) depuis 2001 ; vice-président de la région Occitanie (anciennement Languedoc-Roussillon) depuis 2010 ; vice-président du Parti radical de gauche depuis 2019. A 66 ans, l’ancien joueur du RC Narbonne et du Stade Toulousain a cependant décidé de revenir à ses premières amours. Il sera candidat à la présidence de la Fédération française de rugby – selon toute vraisemblance face au président sortant, Florian Grill – avec des élections prévues le 19 octobre. Didier Codorniou a accordé un long entretien au Figaro pour expliquer sans ironie ses convictions. . « Je suis et je resterai un homme libre. »
LE FIGARO.- Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à la présidence de la FFR ?
Didier CODORNIOU.-