« Je vais changer de marque »
Par
Mathias Souteyrat
Publié le
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C’est le cauchemar de tout conducteur : se réveiller et trouver sa voiture complètement démontée sur le parking.
C’est ce qui est arrivé à la Renault Clio 5 de Martin, un habitant de la rue Henri-Déchaud en face de l’École des Mines de Saint-Etienne, dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 août.
Pare-chocs, phares… L’avant de sa voiture de fonction est défiguré.
Une autre Clio dépouillée dans la même rue
Un autre automobiliste a eu le même accident dans la même rue, également avec une Clio 5 qui avait été démembrée.
« Pour changer… Rue Henri-Déchaud, Saint-Étienne, Clio 5 blanche, encore ! a écrit le voisin de Martin sur les réseaux sociaux.
Les caméras de recul tant convoitées de Renault
C’est un phénomène qui a fait de nombreuses victimes à Lyon ces derniers mois. Plusieurs propriétaires de véhicules Renault récents, comme le Captur, se sont vus arracher le logo à l’arrière de leur voiture et se faire voler la caméra de recul.
8 500 euros pour les réparations la première fois
Pour Martin, commercial en informatiqueCette mésaventure n’est malheureusement pas une première. Déjà, dans la nuit du 21 au 22 juin, sa voiture a été démontée.
Les voisins ont alerté la police municipale qui l’a informé des faits. La police scientifique procède à des mesures.
Après la visite de l’expert, la voiture se rend au garage. Si assurance sa société prend en charge les dégâts, le coût des réparations s’élève à 8.500 euros.
Une voiture désormais prête à être mise à la casse
Le Saint-Étienne récupère sa voiture deux mois plus tard, le mardi 20 août. Cela n’aura duré qu’une nuit. « J’en ai marre de la situation », explique-t-il à Actualités de Saint-Etienne.
Cette fois, les malfrats ont volé le radiateur. Ils ont coupé quelques câbles. « Je crois que ça va être un désastre… », se lamente-t-il.
Caméras, éclairage public, patrouilles de police…
Dans un message posté sur les réseaux sociaux, il fulmine contre la mairie. « 2ème fois en 1 mois… Gaël Perdriau qui éteint les lumières dans les rues, est-ce toujours une bonne idée ? »
Les lampadaires sont éteints la nuit. Il fait sombre dans cette rue. C’est bon pour l’écologie, pas pour l’insécurité. Pourquoi ne pas en allumer un sur deux par exemple ?
Que faire ? Il demande l’installation de caméras de vidéosurveillance ou des visites plus fréquentes de la police la nuit.
En l’absence de changement, Martin aura recours à des mesures drastiques. « Je demanderai à mon employeur de changer de marque de voiture. »
En attendant, il pense à louer un garage fermé. « Mais cela va engendrer des coûts supplémentaires. » Sans aucune garantie que la malheureuse expression « jamais deux sans trois » ne se réalise pas…
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