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«Je trouve la politique du pire assez détestable», déplore le député d’Ensemble Jean-René Cazeneuve.


Le budget 2025 doit être présenté prochainement, tandis que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, qui en ont préparé une version, seront auditionnés lundi 9 septembre à 17h30 par la commission des finances de l’Assemblée sur l’exécution du budget 2024.

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Le rapporteur général du budget, Jean-René Cazeneuve, en février 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

« C’est dans l’intérêt de notre pays » Il faut que la France se dote d’un budget 2025, a prévenu Jean-René Cazeneuve, député Ensemble du Gers et membre de la commission des Finances, sur franceinfo lundi 9 septembre. Ce dernier auditionnera lundi à 17h30 à l’Assemblée les deux ministres démissionnaires, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, pour faire le point sur l’exécution du budget 2024. Les deux ministres s’expliqueront sur les dérapages financiers alors que le budget 2025 est menacé. Le futur gouvernement pourrait être censuré par l’opposition. « Certains peuvent appliquer la politique du pire en disant que ce qui compte c’est 2027, que ce qui compte c’est le chaos immédiat, pour que le président de la République démissionne. Franchement, je trouve ça assez détestable. »il a dit.

« L’intérêt supérieur de notre pays est d’avoir un budget et de financer les politiques publiques prioritaires, c’est-à-dire financer nos écoles, financer nos hôpitaux, financer la transition écologique. C’est absolument essentiel. »il a expliqué. Jean-René Cazeneuve est « un peu surpris » par le calendrier de l’audition des deux ministres. « J’aurais préféré le repousser d’une ou deux semaines pour que nous puissions entendre les ministres qui élaboreront le budget 2025. »il applique.

Faut-il s’attendre à une politique d’austérité de la part du prochain gouvernement ? Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno le Maire avait annoncé 25 milliards d’euros d’économies à partir de 2024. Seuls 10 milliards ont été appliqués avant les législatives anticipées. « Les dépenses ont augmenté de 100 milliards entre 2019 et 2023, soit plus de 28 %. Personne ici ne peut donc sérieusement parler d’austérité. Il s’agit simplement de ralentir la hausse des dépenses publiques, peut-être de regarder l’argent public qui est mal dépensé »il a dit. « Il ne s’agit pas d’austérité, il s’agit de bien dépenser l’argent que les Français nous confient »il a dit.

Le projet de loi de finances annuel (PLF), texte législatif obligatoire, doit être déposé au Parlement au plus tard le premier mardi d’octobre, soit le 1er octobre.

francetvinfo

Malagigi Boutot

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